Bon, alors voilà, je ne vais pas tourner autour du pot : aujourd’hui, je n’ai rien à dire. Evidemment, le plus agréable serait que je me taise, mais aucun policier n’a voulu me prêter son taser, alors me voilà condamné à piquer cyniquement mes lectrices avec ma petite aiguille. Non je rigole, elle est grosse ! Et puis ça ne veut rien dire, ce n’est pas parce que j’ai l’aiguille cynique qu’on s’y nique tant que ça ! Au contraire ! Oui, excusez-moi mesdemoiselles si je fais trop du rentre-dedans, mais voyez-vous, si je suis vulgaire, c’est que je n’ai guère à divulguer.
Non, ce n’est que je manque d’infos, mais je ne peux décemment pas faire du cynisme sur du séisme, tout comme je n’avais pas pu il y a quelques années surfer sur un tsunami, pendant que la croix rouge sirotait son Ricard indonésien : 2/3 d’eau, 1/3 de jaune. Non, les secousses ne m’ont pas secoué, et je sais combien il y en a qui m’envient… enfin, si ils le sont toujours… en vie ! Ahahah ! Oh là là, je sens que l’ambiance est tendue. La gène se sent dans votre regard. C’est vrai que vous êtes plutôt des anges, je devine d’ailleurs votre auréole qui se dessine, sauf que vous elle est sous vos bras. On ne peut décidément pas rire de tout ! Pour parler des Haïtiens, il n’est pas de bon ton de faire de l’humour noir ! Ou alors en rasant les murs, mais à Haïti, il n’y en a plus beaucoup qui tiennent. Attention donc aux boulettes diplomatiques, n’envoyons pas des bouteilles d’orangina, ils ont été assez secoués comme ça. Il serait par exemple déplacé, si Catherine Laborde illustrait sa météo en disant qu’à Haïti, ils n’ont même pas eu besoin de vague de froid pour trembler ! héhé ! Remarque, ça serait toujours plus énigmatique que les journaux qui nous annoncent comme le scoop du siècle, qu’on est en hiver et qu’il fait froid ! A là là ! Quelle information ! Non avec Haïti, il ne faut pas rigoler. Ne nous égarons pas à nous demander si oui ou non elle est morte Adèle ? En effet, la chute d’un bâtiment habité n’est pas la chute d’un Miterrand qui a glissé.
Tiens d’ailleurs, ce Miterrand, que faisait-il à 4 heures du matin un premier janvier sur son scooter ? Peut-être se rendait-il dans le quartier asiatique du 13ème arrondissement de Paris, en quête d’une nouvelle conquête ? Enfin j’espère qu’il n’allait pas au bois de Boulogne, parce que le verglas y était encore plus dur, sans mauvais jeu de mot, il aurait été directement au casse-pipe ! Bon enfin, on ne va pas faire d’humour en dessous de la ceinture, parce que Sarkozy lui a déjà remonté les bretelles ! De son habitude à manier les formules indiscutables et communément admises, il a lancé au conseil des ministres : « Un ministre ce n'est pas n'importe qui, un ministre ça ne se déplace pas en mobylette ! » Bon alors déjà, ce n’était pas une mobylette, c’était un scooter. Mais depuis l’histoire avec le fiston, le mot scooter a sans doute du mal à sortir de la bouche du président. Et puis ça veut dire quoi cette phrase ? Il y a une règle à respecter pour se déplacer selon sa catégorie sociale ? Alors selon Sarkozy, un ministre, ça ne se déplace qu’en limousine ou en jet privé, un PDG en 4 X 4, un cadre, en BM, un employé en tramway, un ouvrier en mobylette, et un chômeur, en vélo. T’imagines un peu le flic qui t’arrête : « désolé monsieur vous ne pouvez pas rouler en Twingo ! Vous n’êtes pas fonctionnaire ! » Et un alcoolique, ça se déplace comment, en charrette ? En bon rhum charrette, mais attention, c’est que pour faire de la gym, hein, que pour faire les bars parallèles. Bon enfin, bar ou pas, il est mal barré le Mitterrand, avec un bras en écharpe, pour gagner son bras de fer contre les musées.
C’est sûr que je me sens plus à l’aise de parler du gouvernement que de tous ces morts et de ces images insoutenables de désolation. Et même si les médias n’ont pas hésité à diffuser des images de séismes qui ont eu lieu auparavant en Chine pour augmenter le nombre d’images et donc l’audience ; même si on compte plus de vidéos mettant en avant la destruction de bâtisses de l’ONU que d’images montrant le désarroi de la population locale, ça n’en est pas moins triste ! Que de morts ! Je suis sûr que même Roselyne Bachelot a de la tristesse quand elle voit tous ces gens à qui elle aurait pu revendre des vaccins contre la grippe A ! Quelles pertes ! Sans comptez qu’à tous ces morts s’ajoutent Mr Seguin, qui d’ailleurs a rendu les politiques chèvres, on a pu en faire tout un fromage. Finalement, il n’y eu que la vache qui rit !
Alors que certains viennent de subir un tremblement de terre, ici on tremble d’envie de me faire taire. Non, décidément, on ne peut pas rire de tout.
Non, ce n’est que je manque d’infos, mais je ne peux décemment pas faire du cynisme sur du séisme, tout comme je n’avais pas pu il y a quelques années surfer sur un tsunami, pendant que la croix rouge sirotait son Ricard indonésien : 2/3 d’eau, 1/3 de jaune. Non, les secousses ne m’ont pas secoué, et je sais combien il y en a qui m’envient… enfin, si ils le sont toujours… en vie ! Ahahah ! Oh là là, je sens que l’ambiance est tendue. La gène se sent dans votre regard. C’est vrai que vous êtes plutôt des anges, je devine d’ailleurs votre auréole qui se dessine, sauf que vous elle est sous vos bras. On ne peut décidément pas rire de tout ! Pour parler des Haïtiens, il n’est pas de bon ton de faire de l’humour noir ! Ou alors en rasant les murs, mais à Haïti, il n’y en a plus beaucoup qui tiennent. Attention donc aux boulettes diplomatiques, n’envoyons pas des bouteilles d’orangina, ils ont été assez secoués comme ça. Il serait par exemple déplacé, si Catherine Laborde illustrait sa météo en disant qu’à Haïti, ils n’ont même pas eu besoin de vague de froid pour trembler ! héhé ! Remarque, ça serait toujours plus énigmatique que les journaux qui nous annoncent comme le scoop du siècle, qu’on est en hiver et qu’il fait froid ! A là là ! Quelle information ! Non avec Haïti, il ne faut pas rigoler. Ne nous égarons pas à nous demander si oui ou non elle est morte Adèle ? En effet, la chute d’un bâtiment habité n’est pas la chute d’un Miterrand qui a glissé.
Tiens d’ailleurs, ce Miterrand, que faisait-il à 4 heures du matin un premier janvier sur son scooter ? Peut-être se rendait-il dans le quartier asiatique du 13ème arrondissement de Paris, en quête d’une nouvelle conquête ? Enfin j’espère qu’il n’allait pas au bois de Boulogne, parce que le verglas y était encore plus dur, sans mauvais jeu de mot, il aurait été directement au casse-pipe ! Bon enfin, on ne va pas faire d’humour en dessous de la ceinture, parce que Sarkozy lui a déjà remonté les bretelles ! De son habitude à manier les formules indiscutables et communément admises, il a lancé au conseil des ministres : « Un ministre ce n'est pas n'importe qui, un ministre ça ne se déplace pas en mobylette ! » Bon alors déjà, ce n’était pas une mobylette, c’était un scooter. Mais depuis l’histoire avec le fiston, le mot scooter a sans doute du mal à sortir de la bouche du président. Et puis ça veut dire quoi cette phrase ? Il y a une règle à respecter pour se déplacer selon sa catégorie sociale ? Alors selon Sarkozy, un ministre, ça ne se déplace qu’en limousine ou en jet privé, un PDG en 4 X 4, un cadre, en BM, un employé en tramway, un ouvrier en mobylette, et un chômeur, en vélo. T’imagines un peu le flic qui t’arrête : « désolé monsieur vous ne pouvez pas rouler en Twingo ! Vous n’êtes pas fonctionnaire ! » Et un alcoolique, ça se déplace comment, en charrette ? En bon rhum charrette, mais attention, c’est que pour faire de la gym, hein, que pour faire les bars parallèles. Bon enfin, bar ou pas, il est mal barré le Mitterrand, avec un bras en écharpe, pour gagner son bras de fer contre les musées.
C’est sûr que je me sens plus à l’aise de parler du gouvernement que de tous ces morts et de ces images insoutenables de désolation. Et même si les médias n’ont pas hésité à diffuser des images de séismes qui ont eu lieu auparavant en Chine pour augmenter le nombre d’images et donc l’audience ; même si on compte plus de vidéos mettant en avant la destruction de bâtisses de l’ONU que d’images montrant le désarroi de la population locale, ça n’en est pas moins triste ! Que de morts ! Je suis sûr que même Roselyne Bachelot a de la tristesse quand elle voit tous ces gens à qui elle aurait pu revendre des vaccins contre la grippe A ! Quelles pertes ! Sans comptez qu’à tous ces morts s’ajoutent Mr Seguin, qui d’ailleurs a rendu les politiques chèvres, on a pu en faire tout un fromage. Finalement, il n’y eu que la vache qui rit !
Alors que certains viennent de subir un tremblement de terre, ici on tremble d’envie de me faire taire. Non, décidément, on ne peut pas rire de tout.