Aujourd’hui, mardi 19 Octobre, la situation est bloquée. Depuis 15 jours déjà, les médias sont restés bloqués sur une seule information : la retraite. Ils la retraitent sous toutes ses manifestations possibles. Tant que l’idée du retrait ne se sera pas manifestée, la manifestation du sujet ne battra pas en retraite. Ou alors il faudra attendre 62 ans. Le gouvernement fait sa sourde oreille, c’est manifeste, et c’est bien normal, il paraît que les facultés d’écoute diminuent en vieillissant et qu’on devient de plus en plus obtus, voire con. Cela dit, pour certains hommes politiques, c’est de naissance. Au vu de sa popularité dans les sondages, Sarkozy sera vraisemblablement le seul président à avoir autant bataillé pour allonger la durée du temps de travail, et devoir finalement partir en retraite anticipée ! J’espère au moins qu’il sera à taux plein. Avec 26 % d’opinions favorables, d’ici quelques mois, il aura tenu ses promesses électorales. Il aura réussi à mettre tout le monde d’accord !
Aujourd’hui, la situation est bloquée, parce que tout le monde s’y prend mal. Pourquoi, par exemple, pour mettre un mouvement en marche, il faut toujours qu’on commence par un blocage ? Pourquoi pour aller dans la rue, on se dirige d’abord vers la grève ! Pourquoi, lorsqu’on veut améliorer la circulation des fonds, on perturbe toujours les transports, à fond ? Gare à l’arrêt au port ! Qu’est-ce que c’est perturbant les transports en période de manif. Tous serrés dans l’unique tram qui circule, à 8h du mat, retenant mon haleine matinale, en position délicate, juste entre une jolie fille et son mec qui n'a pas pu se comprimer contre elle ; lui te jetant un regard furieux ; elle se forçant à prendre un air oublieux ; et toi concentré sur le paysage de son décolleté langoureux. A cette heure, dans le tram il n’y a que des cons pressés, et même si à certains arrêts il y a des cons descendant, quoiqu’il arrive ce matin tu restes le con primé. Tu ne l’aurais été sans mes deux seins, n’est-ce pas ? Quelle masturb… heu quelle perturbation ! Que c’est dur de ne pas bander quand le tram est bondé. Pardon je m’égare. On arrête les transports, et après on se plaint qu’on transpire !
Et pire encore, pour aller déambuler et user un peu ses pompes, on nous coupe l’accès aux pompes. Vous avez vu tous ces gens qui font des grosses queues juste pour aller sucer un peu de gasoil, ça leur pompe toutes leurs essences ! Du coup, il y a pénurie d’essence ! Excusez-moi, c’est vrai que ce n’est pas très raffiné de parler de queue et de sucer après avoir serré de près une jolie fille dans le tram, mais bon, après tout, les raffineries aussi sont bloquées, alors on ne va pas faire dans la dentelle ! Si vous voulez faire dans la dentelle, mesdemoiselles, restez avec moi les jours de manifs, je suis peut-être un peu nouille, mais au moins vous serez ravioli ! Pardon, mais les manifs ça me perturbe. Vous comprenez, la situation est bloquée ! On ne peut plus avancer ni reculer alors forcément ça travaille, ça cogite. Alors qu’il suffirait d’une étincelle, d’un rien, d’un geste pour allumer le feu…mais manque de bol Johnny Hallyday l’a déjà prise, lui sa retraite.
Aujourd’hui, mardi 19 Octobre, la situation est bloquée, et les jeunes sont dans la rue. C’est sans doute pour mieux s’habituer à leur future situation professionnelle. Voilà ce qui préoccupe les lycéens de nos jours : leur retraite ! Et ils ont bien raison. C’est vrai que la question de la retraite des chômeurs n’a pas vraiment été abordée. Alors on accuse Ségolène Royal d’avoir incité les jeunes à aller manifester. Faut pas exagérer, déjà que chez les adultes, plus personne ne l’écoute, alors pensez-vous, chez les jeunes… Ah on s’occupe bien d’eux, les jeunes. D’un côté on a Ségolène qui les encourage à s’exprimer en séchant des cours où ils apprennent à s’exprimer, de l’autre on a Rama Yade qui publie un livre « Lettre à la jeunesse », qui, il faut le dire, ne sera lu que par des vieux, parce que les jeunes n’en ont rien à foutre. Quoiqu’il en soit, les jeunes sont dans la rue et ça sent l’affrontement. Barricades, lycées bloqués, CRS, tensions entre bloqueurs et non bloqueurs. Ça sent la révolution. Une odeur de poudre plane. Tiens, Delarue serait-il passé par ici ?
Aujourd’hui Bordeaux III est bloquée ! Bordeaux III, c’est une fac qui se veut humaine, sociale, en un mot ouverte ! Pour une des facs de France qui est plus souvent fermée qu’ouverte, a la fout mal. Nous sommes entrés dans un régime spécial, celui d’une manifestation qui n’est pas près de prendre sa retraite. C’est un cas particulier, mais, si on regarde un peu la situation vue du derrière… tous les caleçons !
Aujourd’hui, la situation est bloquée, parce que tout le monde s’y prend mal. Pourquoi, par exemple, pour mettre un mouvement en marche, il faut toujours qu’on commence par un blocage ? Pourquoi pour aller dans la rue, on se dirige d’abord vers la grève ! Pourquoi, lorsqu’on veut améliorer la circulation des fonds, on perturbe toujours les transports, à fond ? Gare à l’arrêt au port ! Qu’est-ce que c’est perturbant les transports en période de manif. Tous serrés dans l’unique tram qui circule, à 8h du mat, retenant mon haleine matinale, en position délicate, juste entre une jolie fille et son mec qui n'a pas pu se comprimer contre elle ; lui te jetant un regard furieux ; elle se forçant à prendre un air oublieux ; et toi concentré sur le paysage de son décolleté langoureux. A cette heure, dans le tram il n’y a que des cons pressés, et même si à certains arrêts il y a des cons descendant, quoiqu’il arrive ce matin tu restes le con primé. Tu ne l’aurais été sans mes deux seins, n’est-ce pas ? Quelle masturb… heu quelle perturbation ! Que c’est dur de ne pas bander quand le tram est bondé. Pardon je m’égare. On arrête les transports, et après on se plaint qu’on transpire !
Et pire encore, pour aller déambuler et user un peu ses pompes, on nous coupe l’accès aux pompes. Vous avez vu tous ces gens qui font des grosses queues juste pour aller sucer un peu de gasoil, ça leur pompe toutes leurs essences ! Du coup, il y a pénurie d’essence ! Excusez-moi, c’est vrai que ce n’est pas très raffiné de parler de queue et de sucer après avoir serré de près une jolie fille dans le tram, mais bon, après tout, les raffineries aussi sont bloquées, alors on ne va pas faire dans la dentelle ! Si vous voulez faire dans la dentelle, mesdemoiselles, restez avec moi les jours de manifs, je suis peut-être un peu nouille, mais au moins vous serez ravioli ! Pardon, mais les manifs ça me perturbe. Vous comprenez, la situation est bloquée ! On ne peut plus avancer ni reculer alors forcément ça travaille, ça cogite. Alors qu’il suffirait d’une étincelle, d’un rien, d’un geste pour allumer le feu…mais manque de bol Johnny Hallyday l’a déjà prise, lui sa retraite.
Aujourd’hui, mardi 19 Octobre, la situation est bloquée, et les jeunes sont dans la rue. C’est sans doute pour mieux s’habituer à leur future situation professionnelle. Voilà ce qui préoccupe les lycéens de nos jours : leur retraite ! Et ils ont bien raison. C’est vrai que la question de la retraite des chômeurs n’a pas vraiment été abordée. Alors on accuse Ségolène Royal d’avoir incité les jeunes à aller manifester. Faut pas exagérer, déjà que chez les adultes, plus personne ne l’écoute, alors pensez-vous, chez les jeunes… Ah on s’occupe bien d’eux, les jeunes. D’un côté on a Ségolène qui les encourage à s’exprimer en séchant des cours où ils apprennent à s’exprimer, de l’autre on a Rama Yade qui publie un livre « Lettre à la jeunesse », qui, il faut le dire, ne sera lu que par des vieux, parce que les jeunes n’en ont rien à foutre. Quoiqu’il en soit, les jeunes sont dans la rue et ça sent l’affrontement. Barricades, lycées bloqués, CRS, tensions entre bloqueurs et non bloqueurs. Ça sent la révolution. Une odeur de poudre plane. Tiens, Delarue serait-il passé par ici ?
Aujourd’hui Bordeaux III est bloquée ! Bordeaux III, c’est une fac qui se veut humaine, sociale, en un mot ouverte ! Pour une des facs de France qui est plus souvent fermée qu’ouverte, a la fout mal. Nous sommes entrés dans un régime spécial, celui d’une manifestation qui n’est pas près de prendre sa retraite. C’est un cas particulier, mais, si on regarde un peu la situation vue du derrière… tous les caleçons !