tonton

d'inspiration glabouniste...

Mercredi 29 février 2012 à 17:02

C’est la dernière étude qui vient de sortir. Vous savez, ces études qui ne servent à rien et qui sortent tous les jours. Et après, ils vont nous faire croire que la recherche avance. Si la recherche avançait vraiment, le chercheur, on ne l’appellerait pas chercheur. D’ailleurs, le chercheur, on ne l’appelle pas, parce que sinon, on risque de le réveiller. Ça roupille tout le temps, un chercheur. Vous n’avez jamais entendu dire que le chercheur d’or ? D’ailleurs le chercheur d’or fait ça pour avoir de l’argent, c’est dire s’il n’a vraiment rien compris !

Parce que des chercheurs qui cherchent, on en trouve ! Mais des chercheurs qui trouvent, ça, on en cherche. Bref, une étude, menée par des chercheurs, montre que mâcher du chewing-gum cinq minutes avant une épreuve intellectuelle augmenterait la capacité de mémorisation de notre cerveau. C’est génial ! Faut vraiment n’avoir rien à foutre de la journée pour faire une étude sur la mastication du chewing-gum. Donc les profs ne pourront plus reprocher aux élèves de ruminer en cours, parce que ruminer, ça les rendra plus intelligent. L'explication des chercheurs est simple, la mastication engendre un afflux de sang au cerveau ce qui provoque une stimulation de notre mémoire.

Donc par exemple, si vous devez retenir un cours  pour un exam, en l’apprenant, mastiquez du chewing-gum. Et si vous ne vous en rappelez plus au moment de l’exam, glissez votre main sous votre bureau, attrapez un chewing-gum collé dessous, ne vous inquiétez pas, il y en a toujours ! Et mâchez, ça va vous revenir ! Mais à noter tout de même que cela dure seulement "de 15 à 20 minutes pas plus". Donc calculez bien votre coup.

Autre exemple, si par exemple, vous ne vous souvenez pas du numéro de votre belle-mère, mâchez un chewing-gum, ruminez un bon coup, et ça va revenir. Ou alors, moi je dis ça, j’en sais rien, ou alors ouvrez votre répertoire téléphonique et regardez le numéro. Ça peut marcher aussi. Comme quoi, il y a vraiment des études qui ne servent à rien !

Mardi 28 février 2012 à 17:30

http://tonton.cowblog.fr/images/Dsc00519.jpgLa vache fabrique 2 produits, le lait, la bouse.
Le lait, bof, on s’en fout, la bouse, ah, 2 solutions, soit elle tombe, soit elle ne tombe pas.
Elle ne tombe pas, bof, on s’en fout. Elle tombe, ah 2 solutions ! Soit elle tombe dans l’champs, soit elle tombe sur la route.
Elle tombe dans’l’champs, bof, on s’en fout. Elle tombe sur la route. Ah 2 solutions. Soit on passe par là, soit on n’y passe pas.
On n’y passe pas. Bof, on s’en fout. On passe par là ! Ah, 2 solutions, soit on la voit, soit on ne la voit pas, la bouse.
On la voit. Bof, on s’en fout. On ne la voit pas… Ah, 2 solutions. Soit elle sèche, soit elle est fraîche.
Elle est sèche, bof, on s’en fout. Elle est fraîche ! Ah deux solutions. Soit on marche dedans, soit on ne marche pas dedans.
On marche pas dedans… bof, on s’en fout. On marche dedans… Ah la vaaacheee ! Fabrique 2 produits, le lait, la bouse ! Le lait, bof on s’en fout, la bouse ! Ah, 2 solutions ! Soit elle tombe, soit elle tombe pas…

Bon, si personne n’est là pour m’arrêter moi je continue. Je ressasse, je rumine, moi ça m’est égal. Oui messieurs-dames ! Si je vous parle de vache depuis tout à l’heure, c’est parce qu’une vache, ou un taureau remarque, un taureau et une vache, au final, ça se veau ! Eh ben on dirait pas comme ça, mais c’est vachement intelligent ! Sisi, j’vous assure.  Vous savez pourquoi ? Non ?

Eh bien parce que la vache fabrique 2 produits ! Le lait, la bouse.
Le lait, bof, on s’en fout, la bouse, ah, 2 solutions, soit elle tombe, soit elle ne tombe pas...   

Lundi 27 février 2012 à 17:24

http://tonton.cowblog.fr/images/crayons.jpgC’est l’histoire d’un coq. Vous avez sans doute remarqué que, ne sachant pas bien faire le coq, vous avez plutôt visualisé une poule, mais j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. La rigueur, y en a déjà assez comme ça. Je fais mal le coq et mieux la poule, parce que quand j’étais petit je faisais du badmington. Et donc,  j’étais toujours dans une poule, en train de courir après le volant.

Bref, c’est l’histoire d’un coq, dans une basse-cour. Mais pas n’importe quel coq. Un coq Français, futur coq au vin, et il est à noter qu’un coq au vin n’est pas un croisement entre un coq et un mouton, mais bien un plat en sauce. D’ailleurs ce coq a bien mis les pieds dans le plat, puisque c’est un coq Français, c’est donc le seul animal qui arrive à chanter avec les pieds dans la merde.
Ce coq en veut après un cochon qui bâfre comme… ben comme un cochon, tiens, ça tombe bien. Et qui engloutit des sommes colossales de nourriture. S’en vint une grosse vache Allemande, qui passait par là. En fait elle n’était pas grosse, mais c’est mon histoire, alors si moi aussi j’ai envie d’être vache, je peux. Et puis comme c’est une vache Allemande, j’ai tout de suite pensé à Angela Merkel, et donc je trouve beaucoup plus approprié le terme de grosse vache. Vous remarquerez que je m’en sors plutôt bien, parce que le meuglement d’une vache Allemande est à peu de choses près similaire à une vache Française, j’aurais été bien embêté si j’avais du faire l’accent Allemand.

Bref le coq vient se plaindre à la vache du cochon qui bâfre alors que lui n’a pas le moindre petit ver à bouffer. Cela dit, il est con ce coq, un verre, ça se boit, ça se bouffe pas. Et alors le coq, il se plaint, pendant ce temps le cochon il bouffe, et la vache, la vache, qui rit de tout ça d’ailleurs, c’est à ce moment là qu’elle a été prise en photo pour une marque de fromage, la vache ne comprend rien à rien. Normal, elle est Allemande, elle ne comprend rien au coq.

Elle embauche alors un poisson pour noter la situation, parce qu’elle trouve que c’est déjà vachement compliqué. Vous noterez que pour inspecter tout ça, elle aurait mieux fait d’embaucher un poulet, mais le seul disponible avait déjà un rôle dans mon histoire. Et puis d’abord, c’est le poisson qui note, ce n’est pas vous. Bon et alors le poisson il a sacrément l’amer de se retrouver dans une situation de basse-cour à noter un poulet et un cochon. Et là il est un peu comme vous, il ne comprend rien, il nage, il nage ! Mais il est con, ce poisson, il nage alors qu’il n’y a pas d’eau.

Alors il prend la quinte et décide d’abaisser la note de tout le monde. Le coq, le cochon et la grosse vache. Et en faisant ça, il dit AA, c’est drôle ! Alors qu’en fait, non ! Vous noterez, qu’il ne dit pas AAA, parce qu’il peut plus. Et une fois qu’il a coulé tout le monde, il s’en va nager dans la merde.
Et c’est depuis ce jour que l’Europe et dans la merde, et que les petits pois sont rouges.       

Dimanche 26 février 2012 à 17:40

Nous roulions sur les quais un matin de janvier
Nos cheveux volaient tels la danse d’un feu
Surtout les siens, le mien s’ennuyait un peu
Oui 1000 euros la perruque, faut pas non plus déconner

Mais qu’importe nous roulions et nous étions heureux

Nous roulions sur les quais, la main dans la main.
Nos joues rosissant, l’un et l’autre transi
Quelle idée aussi d’être sur les quais le matin. 
En janvier qui plus est, faut être vraiment abruti.

Mais qu’importe nous roulions et nous étions heureux

Le soleil chatouillait le flot de la Garonne
Revêtant à l’onde sa plus douce couronne
Nous roulions je disais, nous roulions de ces patins…
Qu’on appelle roller et où l’on tombe à la fin

Mais qu’importe nous roulions et nous étions heureux

Nous zigzagions gaiement d’un même pas pressé
Des chartrons aux Quinconces, c’était notre habitude
Car ce con de tramway dans sa mensuiétude
Avait pour habitude de ne jamais marcher.

Mais qu’importe nous roulions et nous étions heureux

Nous roulions sans mot dire, nous dévorant des yeux
Nous marchions en silence, nous nous taisions tous deux
Car le froid du matin avait cassé nos voix
Et si nous ne parlions point, c’est parce qu’on ne le pouvait pas.

Mais qu’importe nous roulions et nous étions heureux

Sur un banc je m’assis, tenant ma moitié par la main
Lui faisant des gros yeux, c’est qu’elle me donnait faim
Elle, qui me tendait sa joue rose et sentait l’œuf pourri
Ma moitié, ma moitié de tranche de jambon de Paris.

Qu’importe qu’elle soit mal roulée, en une fois je l’engloutis.
 

Samedi 25 février 2012 à 22:09

http://tonton.cowblog.fr/images/1d13fe66a6b611deaf9e865cfc129efc.jpgAujourd’hui je fais la grève de la faim. Depuis que j’ai appris de la bouche de Marine Le Pen que toute la viande d’île de France est hallal, ça m’a vraiment coupé l’appétit.

Vous imaginez, si tout Paris est hallal, peut-être que tout Bordeaux aussi. C’est terrible, c’est la fin du monde. On va tous mourir alors ? Bah, rien qu’imaginer ces pauvres bêtes se faire abattre autrement qu’en passant les unes à la suite des autres sur un tapis roulant, se faire abattre autrement que par électrocution ou guillotinage, puis après se faire rapiécer autrement que dans un bain de sang, pendu par les pattes à des crochets d’où on leur retire tout organe, les boyaux, les yeux, les trippes, le cœur. Se faire découper autrement qu’en enfonçant un couteau sanguinolant dans la chair encore chaude… imaginer un autre rituel suivant celui-ci, pourtant si pur, pourtant si doux, si affectueux, vraiment ça me coupe l’appétit. 

La viande de Paris est hallal. Mon Dieu. Déjà qu’apprendre un animal à parler, c’est dur, mais alors apprendre à un bœuf ou un mouton à crier Allah, allah, avant de mourir, ça doit vraiment être très compliqué. Ah bon, c’est pas ça la viande Hallal ? Moi je n’en sais rien, j’y connais rien. Moi la viande, quand on me demande si la viande je la préfère à point, bleue, saignante ou bien cuite, je réponds que je la préfère dans mon assiette. Après, elle peut être hallal ou à l’oignon, je vais pas en faire tout un fromage. Sauf bien sûr, quand je commande Tartare, et qu’à la place ils m’amènent une viande froide. J’y connais rien, mais faut quand même pas me prendre pour un con, je sais quand même faire la différence entre une viande et un fromage.

Hallal ou pas, de toute façon, la bête, elle est morte. A la limite, la seule viande qui a survécu, c’est celle qui steak haché ! Pour les autres, Quick ! Ou macdo, c’est pareil. Pour tout vous dire, moi pendant des années, j’ai même cru que c’était de la viande à l’âne ! Après tout on mange aussi du cheval. Ça m’a joué des tours d’ailleurs, lorsqu’en colonie la petite Salima dont j’avais la charge est venue me demander qu’elle était la viande dans le sandwich, et que je lui répondu que c’était une sorte de poney, j’ai mis du temps à la consoler. Ah ben c’est sûr, j’ai brisé une enfance, elle n’a plus jamais joué au poney depuis.

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