Non franchement y en avait marre de ces cantonales. On en entendait parler le matin, le midi, le soir, dans tous les médias…ah il a fallu se les cantonner, ces élections ! Alors que franchement… tout le monde s’en fout ! Quand on connaît le nombre d’heures et le confort de planqué de nos conseillers généraux, je comprends pourquoi le conseil général du français était l’abstention. J’peux vous dire que, contrairement aux résultats, l’intérêt des cantonales était loin d’être marqué sur tous les fronts nationaux ! Même dans la liste des choses à faire, aller voter c’était marqué à la fin… en PS. Alors pensez donc, Il y en a très peu qui ont lu en paix. Ici quand on m'a demandé ce qu’il me faut pour voter, j'ai répondu… 2 sucres. Même si en vérité ce n’est pas la peine parce qu’ici je tourne au café. Oui, je suis quelqu'un café un bide, car il n’y a encore personne café dans son froc, même en se pissant de rire. Bon changeons vite de ton, sinon cette chronique aura aux yeux des français autant d’intérêt que d’aller voter aux cantonales.
Chers amis, aujourd’hui je ne vais pas vous abreuver d’un nuage d’informations toxiques, ni des retombées nocives du FN, encore moins des tentatives de couler le Gbagbo. De toutes façons, c’est bien connu, tous les gouvernements Ivoiriens, à cause de la Ouattara-mania. Je pourrais aussi vous parler de la démission du gouvernement en Syrie, mais si ils rient tant que ça, je ne vois pas où est le problème. En plus, plus personne n’en a rien à cirer, sauf les bretons, parce qu’il pleut souvent là-bas. La démission du gouvernement Syrien, ça sera sa dernière des missions. Bon, c’est bien. Et alors ? On a eu la Tunisie, l’Egypte, pour la Libye, c’est en cours… que voulez-vous… on se lasse, c’est normal ! Comme il est normal que le lecteur se lasse de cette chronique calemboureuse toutefois délassante.
Comment ? Vous ne vous en lassez pas ? Tant mieux alors, parce que je déteste les couples amoureux qui affichent autant leur bonheur en public. Bon alors si vous ne vous en lassez pas, on va parler un petit peu du Kadhafi. Donc, si j’ai bien compris, la guerre en Libye consiste désormais à désarmer tous ceux à qui on a fourni des armes il y a 40 ans, sans faire intervenir des armées à terre. C’est vrai que des armées à terre, ça pourrait les rendre tous amer, voyez vous ? Parce qu’une armée à terre c’est atterrant, on est d’accord, ça peut en faire couler des larmes ! Et tout ce qui coule vous rend l’amer, on est d’accord. Mais comme une armée à terre, par rapport aux lois, c’est pas cool, finalement on survole le problème de façon aérienne dans un océan de diplomatie. Bon, si vous n’avez pas compris, c’est pas grave, hein, il ne faut pas s’alarmer. Et les diplomates aussi se sentent désarmés, puisque, même si ils ne veulent pas que Kadhafi passe l’arme à gauche, ils voudraient, tout comme le cœur de la centrale de Fukushima, le refroidir !
Oui mais voilà, à Fukushima, si le Tsunami avait duré plus longtemps, ils ne seraient pas là à essayer de balancer des seaux d’eau de mer sur les réacteurs pour les refroidir. Puis franchement, c’est paradoxal ! Le problème, c’est une coupure d’électricité dans une centrale dont le but principal est d’en produire. Ils ne pouvaient pas faire de l’électricité en réactivant les réacteurs. Au point où on en est, un peu plus ou un peu moins de radioactivité, nous en France, ça nous fera toujours des Géraniums enrichis sur nos balcons ! Ah sortir du nucléaire ! Comme le disent les Japonais, il eut été préférable que nous le fissions. Mais ils refusent toujours de fusionner leurs équipes avec celles proposées par la France. A la fusion, ils préfèrent la confusion. Normal me direz-vous, pour un peuple de culture Confucianiste !
Et il n’y a pas que les réacteurs qui se fissurent. En France, on assiste à une réaction en chaîne de fissures au sein de l’UMP. François Fillon a écopé d’un reproche, Copé a décidément trouvé le bon Fillon pour s’engouffrer dans la brèche médiatique et faire parler de lui. Pendant ce temps le président reste toujours impopulaire. Il paie le prix de son agitation d’épaules inutile qui pollue l’atmosphère. On appelle ça l’impôt pue-l’air. Et dans cette ambiance nucléaire, le ministre en charge de l’énergie, Eric Besson, spécialiste de l’intégration, chapeaute la désintégration nucléaire : il va sans doute organiser un grand débat sur la radioactivité nationale. Mais avant il y a la loi qui va passer sur la réforme des sondages pour qu’il y en ait moins. Si si les français se plaignent qu’il y en a trop. Vous ne me croyez pas ! Ben vous allez voir, on va faire un sondage !