****attention message bien terne dont il faudra mettre un terme***
Je pourrais écrire quelque chose de long, mais je n'en ai pas la force.
Je pourrais vous souhaiter un joyeux Noël, mais je n'en ai pas l'envie.
Je pourrais pousser ma créativité, mon côté artistique, mais je n'en ai pas l'esprit.
Je pourrais tout simplement espérer, mais je n'en ai tout simplement pas l'espoir.
Je pourrais alors ne plus rien aspirer, mais je n'en ai pas l'inspiration.
Je pourrais profiter de ce moment pour travailler, apprendre, mais je n'en ai pas le courage.
Je pourrais me projeter dans l'avenir et me fixer un but, mais je n'en ai pas l'ambition.
Je pourrais partir loin, voyager, découvrir, mais je n'en ai pas l'audace.
Je pourrais cogiter, philosopher, méditer, mais je n'en ai pas la volonté.
Je pourrais aller voir les amis, la famille, mais je n'en ai pas le souci.
Je pourrais rire, pleurer, faire exploser mes sentiments, mais je n'en ai pas l'émotion.
Je pourrais me contempler, regarder ce que je ne suis pas, mais je n'en ai pas la fierté.
Je pourrais tenter de me dépasser, agir plutôt que de me plaindre, me bouger le cul, mais je n'en ai pas la trempe.
Je pourrais faire tant de choses, mais voilà que je suis là,
Je pourrais faire tant de choses, mais voilà que j'en suis las.
Me voilà un vieux con. Le vieux con qui se plaint, qui bougonne, qui n'a plus envie de rien et qui a surtout envie de rien.
Me voilà à mettre mes idées en boucle et les repasser comme une vieille cassette de la vie.
Me voilà à faire chier les gens, jusqu'à publier mes pensées du moment, au moment justement où tout le monde panse les siennes.
Me voilà à être chiant de dire que je suis chiant, me voilà à m'en foutre complètement.
Me voilà à vous faire déprimer, alors que je ne suis moi-même même pas triste, même pas gai, juste un petit peu pommé.
Me voilà à regretter de parler ou d'écrire, de me trouver complètement débile.
J'ai été trop vieux, trop jeune. Je suis un fils du 21ème siècle, ce siècle de la vitesse et de l'instantanéité qui a fait de nous des vieux consommateurs blasés, des vieilles loques qui consomment sans rien apporter, qui s'activent sans rien faire avancer.
Je suis un fils du 21ème siècle, ce siècle qui a fait de notre conscience le miroir de nos absurdités, qui a fait de notre inconscience le vecteur du progrès, le progrès à notre profit et surtout à celui du profit.
C'est trop con. La boucle se boucle, et on n'a plus rien dans le ventre, et on n'a plus à dire...
alors plutôt que de vous faire chier, je vais moi aussi me la boucler.
Joyeuses fêtes.
tonton
d'inspiration glabouniste...
Jeudi 24 décembre 2009 à 23:58
Jeudi 17 décembre 2009 à 23:33
« Je pense que tous les moyens sont bons pour faire avancer les choses. On peut se tromper, ça peut être mal fait, manipulateur, n’empêche que c’est bien » disait Yann Arthus Bertrand en 2006 sur France 5.
Tel un flash, la phrase électrique, celle qui étincelle, suffit à relancer les connexions et à réalimenter le nouveau courant ! Celui d’être au courant et sous tensions ! Il suffit d’une phrase, d’un déclic, et tous les réseaux sociaux s’illuminent ! Partout, les souris cliquent, les langues claquent et les claques s’échangent. Voilà l’information d’aujourd’hui. Une étincelle, une phrase choc, des communications qui s’entrechoquent.
« Le Téléthon parasite la générosité des Français d'une manière populiste », lâchait Pierre Bergé en novembre. L’Electrochoc n’est pas très chic, mais réanime le feu communicationnel mourant. Ouf ! Il était temps de raviver la flamme ! On commençait à épuiser les langues de bois du duel Royal-Peillon. Une phrase, des valeurs, un contexte. Tout est là ! Il est révolu, le temps où l’information servait à comprendre le monde de manière précise. Désormais, l’explication n’est réservée qu’à ceux qui veulent faire l’effort de la déchiffrer. L’interconnexion est la nouvelle forme de l’interprétation.
Poussés par l’instantanéité, les médias ne véhiculent que des flashs, dans lesquels les informations ne décryptent plus le monde mais répondent à un besoin social, celui d’être intégré dans une société. L’aspiration de chacun est de « rester branché », d’être au courant. C’est ainsi que les nouvelles circulent, alimentées par ces phrases électriques minimalistes de sens mais tellement communicables.
En politique, ce n’est pas « travailler plus pour gagner plus », c’est « synthétiser plus pour frapper plus ». Le discours politique n’est véhiculé qu’à travers des phrases chocs, agissant comme de nouveaux artefacts qui sortent du bruit ambiant. Or, ces tournures piquantes constituent l’essentiel de l’information. La phrase choc est consommée jusqu’à épuisement, telle une muse qui inspire jusqu’à ce qu’elle n’expire. Ainsi, l’information s’épile et aussitôt s’efface, alors qu’une autre arrive, toujours plus vite ! Si selon Xavier Bertrand, « Un socialiste qui court après l'extrême gauche ira toujours moins vite qu'un facteur en vélo », ce n’est pas le cas des énoncés percutants vis-à-vis d’une idée véhiculée. La vitesse met bien plus en avant les effets des mots que leur sens ! L’incompréhension crée des maux, l’émotion passe au-dessus des motions. Des phrases choc, « quand il y en a une ça va, c’est quand il y en a plusieurs qu’elles posent problème ». La simple « mise au courant » par ces formules électriques aurait-elle complètement noyée les citoyens ? « Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit », se lasse Ségolène Royal. Effectivement, le bruit déplaît. Afin d’éviter que les maigres informations parvenues soit mises « au frigidaire », il est grand temps qu’elles soient revues et « nettoyées au Karcher »
Tel un flash, la phrase électrique, celle qui étincelle, suffit à relancer les connexions et à réalimenter le nouveau courant ! Celui d’être au courant et sous tensions ! Il suffit d’une phrase, d’un déclic, et tous les réseaux sociaux s’illuminent ! Partout, les souris cliquent, les langues claquent et les claques s’échangent. Voilà l’information d’aujourd’hui. Une étincelle, une phrase choc, des communications qui s’entrechoquent.
« Le Téléthon parasite la générosité des Français d'une manière populiste », lâchait Pierre Bergé en novembre. L’Electrochoc n’est pas très chic, mais réanime le feu communicationnel mourant. Ouf ! Il était temps de raviver la flamme ! On commençait à épuiser les langues de bois du duel Royal-Peillon. Une phrase, des valeurs, un contexte. Tout est là ! Il est révolu, le temps où l’information servait à comprendre le monde de manière précise. Désormais, l’explication n’est réservée qu’à ceux qui veulent faire l’effort de la déchiffrer. L’interconnexion est la nouvelle forme de l’interprétation.
Poussés par l’instantanéité, les médias ne véhiculent que des flashs, dans lesquels les informations ne décryptent plus le monde mais répondent à un besoin social, celui d’être intégré dans une société. L’aspiration de chacun est de « rester branché », d’être au courant. C’est ainsi que les nouvelles circulent, alimentées par ces phrases électriques minimalistes de sens mais tellement communicables.
En politique, ce n’est pas « travailler plus pour gagner plus », c’est « synthétiser plus pour frapper plus ». Le discours politique n’est véhiculé qu’à travers des phrases chocs, agissant comme de nouveaux artefacts qui sortent du bruit ambiant. Or, ces tournures piquantes constituent l’essentiel de l’information. La phrase choc est consommée jusqu’à épuisement, telle une muse qui inspire jusqu’à ce qu’elle n’expire. Ainsi, l’information s’épile et aussitôt s’efface, alors qu’une autre arrive, toujours plus vite ! Si selon Xavier Bertrand, « Un socialiste qui court après l'extrême gauche ira toujours moins vite qu'un facteur en vélo », ce n’est pas le cas des énoncés percutants vis-à-vis d’une idée véhiculée. La vitesse met bien plus en avant les effets des mots que leur sens ! L’incompréhension crée des maux, l’émotion passe au-dessus des motions. Des phrases choc, « quand il y en a une ça va, c’est quand il y en a plusieurs qu’elles posent problème ». La simple « mise au courant » par ces formules électriques aurait-elle complètement noyée les citoyens ? « Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit », se lasse Ségolène Royal. Effectivement, le bruit déplaît. Afin d’éviter que les maigres informations parvenues soit mises « au frigidaire », il est grand temps qu’elles soient revues et « nettoyées au Karcher »
Dimanche 13 décembre 2009 à 18:32
Depuis le début de la semaine, on ne parle que de ça, donc c’est promis, je ne vais pas m’étaler sur le sommet de Copenhague.
Non, je ne m’étalerais pas sur ce rassemblement de 192 états pour donner des chiffres censés améliorer le futur de notre planète en limitant le réchauffement climatique.
Non, je ne vais pas m’étaler sur les alertes des pays émergeants, organisant leurs conseils des ministres sous l’eau aux Maldives et en haut de l’Everest au Népal, ces conseils des ministres qui, pour l’image, ont déplacé des hélicoptères polluants, du matériel polluant et ont fait couler de l’encre et du papier polluant, mais bon, c’est pour l’image.
Je ne m’étalerais pas sur ce témoignage dénonçant l’hypocrisie politique consistant à faire tourner des éoliennes avec un moteur lorsqu’il n’y a pas de vent, pour faire croire à l’efficacité absolue des énergies propres. Mais bon, c’est pour l’image !
Non je ne vais pas non plus m’étaler sur Rachida Dati, qui a déclaré que « la priorité de Copenhague est de diminuer de 2 degrés la température du monde ». Celle là, à mon avis, elle est un peu en chaleur, ou alors pour le coup, avec le réchauffement, elle a frit, mais elle n’a rien compris ! Alors pour ceux qui ont rit sans avoir compris (n’est-ce pas), je précise, qu’on va juste essayer de limiter à 2 degrés l’augmentation de la température, pas la faire diminuer. Mais enfin je ne vais pas m’étaler là-dessus.
Je ne m’étalerais pas non plus sur Jean-Louis Borloo, parce que de toute façon, dès qu’on parle vert, il est toujours là.
Je ne m’étalerais pas à imaginer le futur si on ne faisait rien …
Voix de vieille : « bonsoir, ici Evelyne Delhiat. Je salue mes 70 % de compatriotes vieux, avec qui nous pourrissons ensemble la vie des 20 % de chômeurs restants. Demain, un temps Splendide en Sibérie : 45 degrés à l’ombre. Il pleuvra un peu au Groenland. Grand vent sur les plages Antarctiques, mais baignade autorisée. Demain nous fêterons les 30 ans de la disparition de l’Europe, des îles et de nombreux territoires sous les eaux, et n’oubliez pas de fermer votre gueule et d’arrêter de penser, parce que c’est bon pour la planète. »
Eh oui, la fonte des glaces, la montée des eaux, et les plus grandes villes d’Europe englouties. On imagine les quelques chats subsistant sur les toits parce que finalement les chats, ils sont comme Obama et la Chine à propos de Copenhague, ils ne veulent pas trop se mouiller. Oui c’est bien connu, dans l’eau minet râle. Et minet monte au sommet, complètement miné, il monte au… minaret, mais comme après le vote saugrenu de la Suisse ils ont tous été interdits, minet se noie et devient un poisson-chat. Fin de l’histoire mi-miaulée, mi-narrée, mais je ne m’étalerais pas là-dessus.
Petite parenthèse, à propos des minaret, on a bonne mine sans arrêt nous les français de critiquer les ptits suisse, juste parce que ça n’yoplait, mais on ne fait pas mieux. On fait pire ! Eux ils ont fait un référendum. Bon admettons. Nous, on fait un sondage, pour savoir si on est pour ou contre un référendum sur l’interdiction des minarets. C’est très fort. Le plus marrant, c’est qu’ils existent depuis toujours, ces minarets, ils ne dérangeaient personne, jusqu’au jour où un con de politique a décidé de profiter d’une polémique étrangère pour lancer l’idée, pour se faire remarquer. Evidemment c’est Besson. Besson lance le débat sur l’identité nationale, Besson expulse, Besson froc aussi, pourquoi pas du moment qu’on parle de lui ! Peu importe si après il y a Baisse sondage ! Bon, fin de la parenthèse.
Donc je disais que je ne m’étalerais pas sur le sommet de Copenhague. D’abord parce que si c’est la fin du monde en 2012 comme le prédisent les Incas, enfin seulement un cas sur 2, ça ne sert à rien. Et puis surtout, parce que depuis le temps qu’on en parle de ce sommet, les gens vont être terriblement déçus quand ils vont apprendre que le point culminant de Copenhague ne fait que 12 mètres d’altitude, c’est pas terrible pour un sommet !
Et là plaf ! C’est le drame. J’avais dit que je ne m’étalerais pas, et voilà que je m’étale à terre, tout tombe à plat avec cette vanne pourrie. En même temps depuis le temps que je m’étale, il est grand tant que je détale ! Vous savez pourquoi ? Demandez à Evelyne, elle vous dira que c’est parce que c’est bon pour la planète !
Non, je ne m’étalerais pas sur ce rassemblement de 192 états pour donner des chiffres censés améliorer le futur de notre planète en limitant le réchauffement climatique.
Non, je ne vais pas m’étaler sur les alertes des pays émergeants, organisant leurs conseils des ministres sous l’eau aux Maldives et en haut de l’Everest au Népal, ces conseils des ministres qui, pour l’image, ont déplacé des hélicoptères polluants, du matériel polluant et ont fait couler de l’encre et du papier polluant, mais bon, c’est pour l’image.
Je ne m’étalerais pas sur ce témoignage dénonçant l’hypocrisie politique consistant à faire tourner des éoliennes avec un moteur lorsqu’il n’y a pas de vent, pour faire croire à l’efficacité absolue des énergies propres. Mais bon, c’est pour l’image !
Non je ne vais pas non plus m’étaler sur Rachida Dati, qui a déclaré que « la priorité de Copenhague est de diminuer de 2 degrés la température du monde ». Celle là, à mon avis, elle est un peu en chaleur, ou alors pour le coup, avec le réchauffement, elle a frit, mais elle n’a rien compris ! Alors pour ceux qui ont rit sans avoir compris (n’est-ce pas), je précise, qu’on va juste essayer de limiter à 2 degrés l’augmentation de la température, pas la faire diminuer. Mais enfin je ne vais pas m’étaler là-dessus.
Je ne m’étalerais pas non plus sur Jean-Louis Borloo, parce que de toute façon, dès qu’on parle vert, il est toujours là.
Je ne m’étalerais pas à imaginer le futur si on ne faisait rien …
Voix de vieille : « bonsoir, ici Evelyne Delhiat. Je salue mes 70 % de compatriotes vieux, avec qui nous pourrissons ensemble la vie des 20 % de chômeurs restants. Demain, un temps Splendide en Sibérie : 45 degrés à l’ombre. Il pleuvra un peu au Groenland. Grand vent sur les plages Antarctiques, mais baignade autorisée. Demain nous fêterons les 30 ans de la disparition de l’Europe, des îles et de nombreux territoires sous les eaux, et n’oubliez pas de fermer votre gueule et d’arrêter de penser, parce que c’est bon pour la planète. »
Eh oui, la fonte des glaces, la montée des eaux, et les plus grandes villes d’Europe englouties. On imagine les quelques chats subsistant sur les toits parce que finalement les chats, ils sont comme Obama et la Chine à propos de Copenhague, ils ne veulent pas trop se mouiller. Oui c’est bien connu, dans l’eau minet râle. Et minet monte au sommet, complètement miné, il monte au… minaret, mais comme après le vote saugrenu de la Suisse ils ont tous été interdits, minet se noie et devient un poisson-chat. Fin de l’histoire mi-miaulée, mi-narrée, mais je ne m’étalerais pas là-dessus.
Petite parenthèse, à propos des minaret, on a bonne mine sans arrêt nous les français de critiquer les ptits suisse, juste parce que ça n’yoplait, mais on ne fait pas mieux. On fait pire ! Eux ils ont fait un référendum. Bon admettons. Nous, on fait un sondage, pour savoir si on est pour ou contre un référendum sur l’interdiction des minarets. C’est très fort. Le plus marrant, c’est qu’ils existent depuis toujours, ces minarets, ils ne dérangeaient personne, jusqu’au jour où un con de politique a décidé de profiter d’une polémique étrangère pour lancer l’idée, pour se faire remarquer. Evidemment c’est Besson. Besson lance le débat sur l’identité nationale, Besson expulse, Besson froc aussi, pourquoi pas du moment qu’on parle de lui ! Peu importe si après il y a Baisse sondage ! Bon, fin de la parenthèse.
Donc je disais que je ne m’étalerais pas sur le sommet de Copenhague. D’abord parce que si c’est la fin du monde en 2012 comme le prédisent les Incas, enfin seulement un cas sur 2, ça ne sert à rien. Et puis surtout, parce que depuis le temps qu’on en parle de ce sommet, les gens vont être terriblement déçus quand ils vont apprendre que le point culminant de Copenhague ne fait que 12 mètres d’altitude, c’est pas terrible pour un sommet !
Et là plaf ! C’est le drame. J’avais dit que je ne m’étalerais pas, et voilà que je m’étale à terre, tout tombe à plat avec cette vanne pourrie. En même temps depuis le temps que je m’étale, il est grand tant que je détale ! Vous savez pourquoi ? Demandez à Evelyne, elle vous dira que c’est parce que c’est bon pour la planète !