L’actualité médiatique, en ce moment, se sont les déclarations de candidatures entre deux déclarations d’impôts, les déclarations de non candidature, les déclarations de phrases interrogatives de ceux qui hésitent, et les déclarations impératives faites de phrases déclaratives des candidats déclarés qui n’ont rien à déclarer mais veulent quand même faire des clarifications.
Ceux qui veulent l’Elysée déclarent « Elisez-moi » et croient qu’on va les lire, leur programme. Ils lorgnent sur l’urne et sur l’ornement en bas de la feuille qu’ils montrent à chacun de leur maire. Ils attendent des maires qu’ils signent, et du Père, un petit signe. Ils veulent des signatures, qu’importe si ce sont des croix, s’ils n’en ont pas 500 ils peuvent faire une croix sur leur ambition. Tel est leur chemin de croix.
Et ensuite c’est parti. La déclaration de guerre des partis n’est guère partie, les partis n’en sont toujours pas revenus, et d’ailleurs, les impôts non plus. La partie se joue en deux tours, où chacun s’exprime tour à tour dans la première tour de TF1 pour tenter d’atteindre le second tour. Chacun joue des tours à l’autre, mais à aucun moment la magie n’apparaît. Et les journaux nous vendent ça en nous disant : Lisez, Elisez ! ça vaut le détour ! Moi j’ai détourné les yeux, j’ai tourné la page.
Ensuite les candidats font leur tournée avant que ça ne tourne au vinaigre. Ils partent en campagne en faisant des meetings en ville. Ils abordent les problèmes de campagne comme des vils, les problèmes des villes d’un peu trop pré, pour ne pas y mettre le foin. A la fin, même quand ils sont urbains, les rues râlent.
On leur presse de faire des conférences. En conférence de presse, ils se pressent d’aborder les problèmes de circonférence. Impossible de les recentrer sur le sujet, ils auraient l’impression d’appartenir au centre, lequel se vide tantôt à droite, tantôt à gauche. L’échiquier politique veut séduire pour écouler les chéquiers citoyens.
Ceux qui veulent l’Elysée déclarent « Elisez-moi » et croient qu’on va les lire, leur programme. Ils lorgnent sur l’urne et sur l’ornement en bas de la feuille qu’ils montrent à chacun de leur maire. Ils attendent des maires qu’ils signent, et du Père, un petit signe. Ils veulent des signatures, qu’importe si ce sont des croix, s’ils n’en ont pas 500 ils peuvent faire une croix sur leur ambition. Tel est leur chemin de croix.
Et ensuite c’est parti. La déclaration de guerre des partis n’est guère partie, les partis n’en sont toujours pas revenus, et d’ailleurs, les impôts non plus. La partie se joue en deux tours, où chacun s’exprime tour à tour dans la première tour de TF1 pour tenter d’atteindre le second tour. Chacun joue des tours à l’autre, mais à aucun moment la magie n’apparaît. Et les journaux nous vendent ça en nous disant : Lisez, Elisez ! ça vaut le détour ! Moi j’ai détourné les yeux, j’ai tourné la page.
Ensuite les candidats font leur tournée avant que ça ne tourne au vinaigre. Ils partent en campagne en faisant des meetings en ville. Ils abordent les problèmes de campagne comme des vils, les problèmes des villes d’un peu trop pré, pour ne pas y mettre le foin. A la fin, même quand ils sont urbains, les rues râlent.
On leur presse de faire des conférences. En conférence de presse, ils se pressent d’aborder les problèmes de circonférence. Impossible de les recentrer sur le sujet, ils auraient l’impression d’appartenir au centre, lequel se vide tantôt à droite, tantôt à gauche. L’échiquier politique veut séduire pour écouler les chéquiers citoyens.