Face au vent, face à la nuit
Et quoiqu'il fasse, où qu'il aille
Il lutte pour la vie sans ennui
Obnubilé, l'esprit sans faille
Et il erre dans la plaine
Sous la lueur de la lune
Eclairant toutes ses peines
Lui franchit toutes les dunes
A quoi bon décrire l'écume
Et l'onde chatouillant ses pieds
A quoi bon ce vent qui hume
Au loin ces joncs vascillés
Déjà le soleil se lève
De son regard embrasé
Nature rend toute sa sève
Quel beau décor pour se tuer
Ainsi il grimpe, avec aise
Pour atteindre la falaise
Le voilà sur son rocher
Droit, debout, prêt à sauter
Il l'aurait cru plus rageuse
Fracassante et orageuse
Mais non, en bas tout est calme
Non comme son sanglot et ses larmes
Pour se donner plus de courage
Il resonge alors à sa vie
Râtée, emplie de mépris
Il préfère tourner la page
Que vivre ainsi, c'est plus sage
"Viens jamais plus putain de rage"
Puisque l'amour est à l'amer
Retournons-y, à la mer. "
A ses pieds, une fleur des champs
Plus loin un coquelicot
ça sent pourtant le printemps
L'illusion pour lui s'en est trop
Le saule se reflète à l'eau
La mouette pêche le rivage
Timide, il rosit le nuage
La bise au matin souffle mot
Les oiseaux pépient du ciel
Murmures vagues et clapotis
Dieu que la nature est belle !
Diable que l'Homme est maudit !
Il se voit déjà gisant,
Découvert au jour suivant
Rit de sa beauté macabre
Vision d'un tranchant de sabre.
Combien va t'il en goûter
Cette ivresse de liberté ?
Sensations, légèreté
Qu'il n'aura jamais usé
L'abyme peut attirer
Ce n'est plus de son ressors
L'adieu n'a que trop duré
Il a chuté, il est mort.
15/05/2005
tonton
d'inspiration glabouniste...
Dimanche 16 septembre 2007 à 15:47
Samedi 8 septembre 2007 à 17:17
Si tu arrives à comprendre tu m'appelles ! C'était un panneau à côté du Buckingham palace (le palais royal, en quelque sorte).
Traduction :
Du printemps à l'automne, la relève de la garde Républicaine s'effectue chaque jour (sauf rares exceptions) - c'est vrai qu'une exception peut ne pas être rare !
De l'automne au printemps, la relève de la garde républicaine s'effectue tous les autres jours. Prochaine relève ! demain à 11h30.
Samedi 8 septembre 2007 à 17:07
Quelques jours de vacances à Londres où j'ai pu passer un agréable séjour. L'occasion de constater aussi à quel point l'Anglais c'est dur à comprendre. Vous voulez une petite visite... bon d'accord.
En Photo 1 l'abbaye où il y a la tour de Big Ben. La cloche de Big ben fait 13 tonnes et sonne toutes les heures. Pour être à l'heure, ils la règlent chaque année en ajoutant ou en enlevant une pièce de 1 penny (1 centime) pour faire contrepoids au balancier qui sert de pendule
En photo 2 le Parlement au loin, puis une petite aire d'espace vert devant. Il y en a énormément à Londres.
En photo 3 une vue d'ensemble des bords de la Tamise. Notez le magnifique gratte-ciel en forme de supositoire.
En photo 4 le Tower Bridge, le fameux pont qui quand un bateau passe dessous se scinde en deux parties qui s'élèvent (au niveau de la route, pas des tours). Il y a toujours des gardes dans la tour. On remercie le bizu qui est devant nous qui ne nous a pas permi de faire une photo bien.
En photo 5 l'écureuil gris. Il y en a partout dans les parcs, à peu près autant que nos pigeons dans les grandes villes. Ils sont très peu sauvages. Celui sur la photo est en train de manger un biscuit. Il est allé le chercher directement dans la main de ma mère.
En photo 6 l'abbaye ou il y a Big Ben, vue depuis le London Eye (une grande roue)
En photo 7, 8, 9, 10 et 11, The Kew Gardens. Un magnifique jardin botanique, immense (l'équivalent de tout Talence), où plus de 90 000 espèces végétales sont recensées. Observez les gigantesques nénuphars géant de plus d'1mètre de diamètre (photo 8). On a vu dans ce parc des arbres gigantesques (palmiers, etc...) et pour plein les yeux.
Jeudi 6 septembre 2007 à 19:08
Ô montagne, ô merveilles de la nature
Qui par ce joli chemin nous montrera ta culture
Prometteuse d'aventure, tu nous éblouira de verdure
De carlines, de sapins et de baisers de mûres
Partons, sentier merveilleux, montagne, nous grimperons jusqu'aux cieux
Sur ta crête ensolleillée, nos pas humeront la gaîté
Ouvrons nos yeux, nous verrons vautours majestueux
Et si vous sentez, le vent vous apportera sa bise enjouée
Ô sommet, ô surplomb de la vallée
Nous te franchirons sans hésiter
Car nous savons que de l'autre côté
Se trouve le trésor tant convoîté
Du coton au cocon, de la lueur de tes rayons
A la chaleur de ton chaudron, profite enfin d'un repos mérité
Grâce aux indices récoltés, aux efforts associés, trésor, je te trouverai
Et maintenant, sous ce ciel étoilé, notre veillée va pouvoir commencer...
Jeudi 6 septembre 2007 à 11:14
Vous pensez bien qu'un tel vélo est séropositif au risque de vol. Je l'attache donc avec deux antivols : un en tourbillon que je mets entre la roue avant et le cadre, et un en U que j'attache au poteau. Mais je ne vois que des avantages à ce déplacement. Enfin je voyais... Et c'est donc ainsi que nous nous guidons (pour un vélo c'est normal) vers la Mecque dote : Ce matin donc, j'arrive au lycée et j'attache l'antivol en tourbillon. Clic. J'adore ce petit bruit qui sécurise ton vélo. Clic, c'est aussi l'onomatopée de la réflexion, quand on a une idée quoi. Donc après ce clic, voici une idée : "Ah mince ! J'ai oublié mes clefs ! " Et c'est alors que commence une démonstration sur l'efficacité de l'antivol.
En plus, à un moment, j'ai croisé une voiture de police. J'ai eu peur qu'ils me prennent pour un voleur, mais bon, si j'avais été un voleur, j'aurais eu une autre allure. Donc ils ne se sont pas arrêtés. Ouf ! Et puis une fois que ça a monté, ça descend. Et là, faut retenir le vélo qui n'a qu'une envie, c'est de dévaler la pente par la roue arrière. Là encore, j'étais pas aidé. Il y une branche sur la route, une seule, et il faut que je me la prenne dans les rayons, ce qui manque de renverser le vélo, et moi avec. On appelle ça se mettre des bâtons dans les roues !
On peut dire que dans ces situations, on ne sait plus qui on est. Le vélo a un porte-bagages, et d'habitude, c'est moi qu'il porte. Là, le vélo avait toujours un porte-bagages, mais c'était moi le porte-bagages quand même. Et, porte-bagages de moi-même, je portais un porte-bagage avec un porte-bagages qui était sensé porter un porte-bagage, c'est-à-dire moi-même ! Bref, je continue mon chemin, toujours en compagnie de ma copine la douce pluie, qui m'inonde de ses rayons de gouttes éclairées de soleil (veuillez m'excuser si je dis des bêtises, mais dans ces conditions, on est plus attentif à marcher sans faire tomber le vélo, qu'à essayer de rester maître de son cerveau). Bref, j'arrive au rond-point. Et c'est là que tu vois le temps passer. Comme je ne suis pas rapide, je dois emprunter les passages cloutés de chaque route affluente au rond-point, en attendant bien sûr que certaines voitures veuillent bien me laisser passer (à Bordeaux, en général, on attend longtemps). Finalement, j'arrive à la maison à 18h30, après m'être fait ramené sur les quatre cents derniers mètres par une bien aimable personne. Chouette, on va pouvoir faire ses devoirs ! J'ai un contrôle d'Allemand et 3 exercices de physique à bosser. Bien évidemment, je suis trempé !