tonton

d'inspiration glabouniste...

Lundi 23 mars 2009 à 22:03

La nature fleurie honore ton sourire,
S'épanouit ce jour en retour de tes soins.
Les fruits de ton labeur continuent à nourrir
Tous ceux à qui tu as tant donné la main. 

Ton oeuvre rayonne  à travers nos souvenirs
Qui s'entremêlent et reviennent à n'en plus finir.
Mais comment as-tu fait pour autant nous aimer ?
Et avec attention nous chérir, nous gâter ?

Aujourd'hui, tu as toujours les clefs de la ville,
Non celles des maisons où tu rendais service,
Mais celles des coeurs des gens où tu vis et t'immisces
Ils pensent tous à toi, dévouée et habile.

Se serrant dans tes bras, on comparait nos tailles,
Sans comprendre à l'époque qu'on grandissait aussi
Grâce à ton amour et aux récits de ta vie,
Et à tous tes efforts pour que toujours on aille.

Mammy, c'est aujourd'hui qu'on veut te dire merci
Et qu'on te promet de ne jamais t'oublier,
De continuer de propager ton sourire,
Et de vivre autant que toi tu nous as aimés !

Lundi 1er septembre 2008 à 10:21

Je hais les haies
qui sont des murs
Je hais les haies
et les mûriers
qui font la haie
le long des murs
Je hais les haies
qui sont de houx
Je hais les haies
qu'elles soient de mûres,
qu'elles soient de houx
Je hais les murs
qu'ils soient en durs,
qu'ils soient en mou
Je hais les haies
qui nous emmurent
Je hais les murs
qui sont en nous !

Jeudi 28 août 2008 à 15:12

Un rayon de soleil filtre à travers les branches
Le brume se dissipe sur une douce bise
Et d'un tapis de feuilles de toutes les couleurs
Une pensée jaillit et s'ouvre à la lueur.
Sur une des pétales une goutte se fige
Tel un baiser de vie qui sur l'amour s'épanche.

La brume se dissipe sur une douce bise,
Entraînant avec elle ce parfum délicat.
Une forêt de pin et de la fleur d'orange,
Du chocolat fondu et les senteurs d'un ange,
Mille fruits, mille fleurs virevoltent en éclat
De ce fumet exquis l'inspiration nous grise

Une forêt de pin et de la fleur d'orange,
Un bruissement de feuilles, de jolis pépiements,
Le crépuscule accueille la plainte du hibou
Qui suit l'onde infinie au murmure si doux ;
Ce ruisseau vagabond qui n'a que pour amant
L'hymne frais des cigales, ce sifflement étrange.

Qui suit l'onde infinie au murmure si doux ? 
La caresse du vent dans tes cheveux défaits ?
Et sur ta peau mouillée comme un petit frisson
Enveloppe ton corps, te berce d'affection
Lentement je m'endors sur la muse des fées
En tremblant d'émotion tant ce rêve est vaudou

Lentement je m'endors sur la muse des fées
Qui suit l'onde infinie au murmure si doux
La brume se dissipe sur une douce bise
De ce fumet exquis l'inspiration nous grise
Un frisson d'émotion, une larme un peu floue
Tapisse de ouate cette hymne sans effets

Un rayon de soleil filtre à travers les branches
Une forêt de pin et de la fleur d'orange
De ce fumet exquis l'inspiration nous grise
De ce souffle de vie, l'expiration m'enivre
Et la muse s'inspire sur le chemin de l'ange
Jusqu'à ce qu'elle expire et retombe en silence.  
 

Lundi 24 décembre 2007 à 15:14

Ce sont les quatre vents sifflant du même sens
Au galop des chevaux, par l'appel d'air d'un feu
Tourbillons enlacés où toutes les essences
Réveillent vos frissons, vous secouant un peu
Ouvrent nos émotions, laissant pleurer tes yeux

Le hautbois lance son cri pour encourager l'aube
Timbre chaud dans la nuit froide comme morte
Et l'haleine voguant de Norvège à l'exode
Jusqu'aux cavernes creuses résonne sur les cordes
Des violoncelles pris par le flux de ta horde

Et les choeurs s'élèvent aux cîmes des monts
Faisant vibrer les mains, accélérant les coeurs
Beauté dévastatrice de l'homme ange ou démon
La clarinette douce ne peut calmer les moeurs
Tant le ton est grandiose, le plus sensé se meurt.

Mais le calme revient comme s'en va la marée
Les violons vont bon train, on dirait des sirènes
Et le triangle appelle sur la neige ses six rennes
Serait-on dans un bois où la chasse terminée
Laisse briller le cuivre d'un vieux cor alarmé

Au loin les caisses claires nous annoncent le retour
Du Piccolo si frais qu'on ne se doûte plus
Quelques instants d'après que son sang de velours
Coulera sur la plaine, nourrissant quelque humus
La plainte du violon s'attristant un peu plus

Et les timbales fortes appellent les trompettes
L'arrivée d'un orage, une tempête, un cyclone
Déjà tes beaux cheveux se muent au ciel d'automne
Mes yeux sont embrasés, et c'est toi l'allumette
Je l'avais oublié, c'est ton piano qui sonne

Et tes doigts délicats dévalent les cascades
Et ton sourire magique me laisse sur le charme
Je me suis noyé dans tes yeux qui paradent
Sur ta joue cette carresse, cet éclat, cette larme
Et ton parfum, ta douceur, rien chez toi n'est fade.

C'est à toi que je dédie cette saint phonie
Même si mon âme rockeuse mérite honnie
Je te remercie pour toutes ces sensations
Et t'accomagnerai dans ton ascension
Tourbillonnent les vents pour pousser ta clémence
Ce sont les quatre vents sifflant du même sens

Dimanche 16 septembre 2007 à 15:47

Face au vent, face à la nuit
Et quoiqu'il fasse, où qu'il aille
Il lutte pour la vie sans ennui
Obnubilé, l'esprit sans faille

Et il erre dans la plaine
Sous la lueur de la lune
Eclairant toutes ses peines
Lui franchit toutes les dunes

A quoi bon décrire l'écume
Et l'onde chatouillant ses pieds
A quoi bon ce vent qui hume
Au loin ces joncs vascillés

Déjà le soleil se lève
De son regard embrasé
Nature rend toute sa sève
Quel beau décor pour se tuer

Ainsi il grimpe, avec aise
Pour atteindre la falaise
Le voilà sur son rocher
Droit, debout, prêt à sauter

Il l'aurait cru plus rageuse
Fracassante et orageuse
Mais non, en bas tout est calme
Non comme son sanglot et ses larmes

Pour se donner plus de courage
Il resonge alors à sa vie
Râtée, emplie de mépris
Il préfère tourner la page
Que vivre ainsi, c'est plus sage

"Viens jamais plus putain de rage"
Puisque l'amour est à l'amer
Retournons-y, à la mer. "

A ses pieds, une fleur des champs
Plus loin un coquelicot
ça sent pourtant le printemps
L'illusion pour lui s'en est trop

Le saule se reflète à l'eau
La mouette pêche le rivage
Timide, il rosit le nuage
La bise au matin souffle mot

Les oiseaux pépient du ciel
Murmures vagues et clapotis
Dieu que la nature est belle !
Diable que l'Homme est maudit !

Il se voit déjà gisant,
Découvert au jour suivant
Rit de sa beauté macabre
Vision d'un tranchant de sabre. 

Combien va t'il en goûter
Cette ivresse de liberté ?
Sensations, légèreté
Qu'il n'aura jamais usé

L'abyme peut attirer
Ce n'est plus de son ressors
L'adieu n'a que trop duré
Il a chuté, il est mort.

15/05/2005 

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