tonton

d'inspiration glabouniste...

Jeudi 6 septembre 2007 à 19:08

                                                                  

Ô montagne, ô merveilles de la nature
Qui par ce joli chemin nous montrera ta culture
Prometteuse d'aventure, tu nous éblouira de verdure
De carlines, de sapins et de baisers de mûres

Partons, sentier merveilleux, montagne, nous grimperons jusqu'aux cieux
Sur ta crête ensolleillée, nos pas humeront la gaîté
Ouvrons nos yeux, nous verrons vautours majestueux
Et si vous sentez, le vent vous apportera sa bise enjouée

Ô sommet, ô surplomb de la vallée
Nous te franchirons sans hésiter
Car nous savons que de l'autre côté
Se trouve le trésor tant convoîté

Du coton au cocon, de la lueur de tes rayons
A la chaleur de ton chaudron, profite enfin d'un repos mérité
Grâce aux indices récoltés, aux efforts associés, trésor, je te trouverai
Et maintenant, sous ce ciel étoilé, notre veillée va pouvoir commencer...

Mercredi 30 novembre -0001 à 0:00

Elle était blanche, moi j’étais noir.
Elle m’inspirait, c’était le soir
Elle était vierge, plus pour longtemps
Je la regardais juste pour l’instant.

Je me suis approché, elle était pliée.
J’étais froissé, du coup elle aussi.
Je l’ai caressé, elle n’a pas rosi
Elle m’a vexé, je l’ai jetée.

Elle était blanche, moi j’étais gris
Elle ressemblait à l’autre, mais en plus abouti
Elle était un peu plate
Mais elle avait l’air bonne pâte.

J’étais déchiré, mais elle aussi
Elle gisait sur la table
J’aurais préféré que ce fusse sur du sable
Elle aurait préféré rester vierge à vie

J’ai sorti mon instrument de torture
Rigide compagnon du creux de ma main
Il s’est approché d’elle d’un air plus très sûr
Et a doucement expulsé son chagrin

De longues heures se sont passées
Dans ce bureau un peu enfumé
Il l’a longtemps chatouillé
Elle s’est laissée faire sans broncher.

Elle était entièrement recouverte
Elle sera plus tard offerte
Elle n’a même pas saigné
D’une larme j’ai signé.

Elle était noire, moi j’étais blanc.
Elle était belle, mon âme était en sang
Elle tremblait, ou alors c’étaient mes mains
Je l’ai enveloppée, elle s’en ira demain

A présent j’étais en pleurs
Elle était parfumée à je ne sais quelle fleur
Mais peu importe la violence de ma plume
Et de mon mal, au fond, je l’assume

Je l’ai remplie, ça m’a vidé
Elle aura quand même tout supporté
Ma page blanche devenu pleine
Ma lettre d’amour qui restera vaine.

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