tonton

d'inspiration glabouniste...

Lundi 12 mars 2012 à 17:22

http://tonton.cowblog.fr/images/stockillustration7020269smilingdoctorwithstethoscope.jpgAujourd’hui, je ne vais pas vous le cacher, je n’ai absolument rien. Rien.
Je pourrais ne rien vous dire, mais comme vous n’attendez rien de particulier de ma part, je ne vais pas vous faire attendre davantage, je vais vous le donner, mon rien.

Comme ça ne m’étais encore jamais arrivé, j’ai cru que c’était grave. En fait non. Je le tiens de mon docteur. Je suis allé le voir ce matin, j’avais un peu peur quand même.
Il m’a demandé ce que j’avais.
Je lui ai dit «  Rien, je n’ai rien ».
Il me dit : "Mais il y a bien quelque chose qui vous amène ?
J’lui ai dit : ", oui justement, je n’ai rien, ça c’est quand même quelque chose ! 
Il m’a examiné en me disant « ça ne doit pas être grand-chose ».
e lui ai répété que je n’avais rien.
Il m’a regardé, l’air grave, comme si il n’avait rien à me dire. Il me l’a dit quand même.
Il a dit : "effectivement, je ne vois rien".
Je lui ai dit : " alors qu’est-ce que je dois faire ? "
Il m’a dit, "désolé, votre cas est incurable. Il n’y a plus rien à faire."

Pour la forme, il m’a prescrit tout un tas de trucs, mais j’ai bien senti qu’il ne faisait que creuser davantage mon trou. Mon trou de la sécu.
Il m’a dit, "un trou, ce n’est ni plus ni moins qu’un rien dans un tout. C’est pour ça que ça peut être dangereux un trou. Quelqu’un qui tombe dans un trou sans fin, eh bé il peut mourir. Mourir de fin. Et puis, un trou peut tromper. Par exemple, si on veut oublier qu’on n’a rien en prenant un trou Normand, en le buvant comme un trou, eh bé, le trou Normand peut vite se transformer en trou noir, et là du coup on oublie la raison du trou normand, du coup on ne peut plus rien oublier du tout. On se souvient de tous ces ptits riens qui ont fait notre tout. Et on en tousse, mais on ne sait pas pourquoi."

Donc j’ai pris les médocs.
Il m’a dit que demain, ça ira mieux.
Mais je lui ai dit que je n’avais aucune envie d’aller mieux, puisque je n’avais rien.
Il me dit : "tant pis, ça sera quand même mieux que rien".
Je lui ai dit : "merci".
Il m’a dit : "de rien".
Je lui ai dit : «  deux rien, ça fait beaucoup quand même, un seul m’aurait suffit ! ».
Il m’a dit : "vous verrez, vous vous y ferez, dans 3 jours, ça ne vous fera plus rien ! "
Je lui dis : "mais pourquoi attendre 3 jours pour que ça ne me fasse rien, alors que c’est déjà le cas aujourd’hui ?"
Il me dit qu’il n’en sait rien.
"Alors si c’est rien, alors d’accord.", lui dis-je. "Combien je vous dois ?"
Il me dit : "oh… 3 fois rien".

Ça m’a coûté 48 euros.

48 euros pour rien, ce n’est pas rien quand même. Mais bon, ça remplit le trou. Si on ne pouvait pas remplir un trou avec rien, ça ne serait plus un trou. C'est pour ça que quand on parle du trou, ils nous disent tous : "Ne vous inquiétez pas, c'est rien, c'est rien"

Mercredi 7 mars 2012 à 17:53

Ma douce colombe, Est-ce que tu as prévu quelque chose demain. Je souhaite t’inviter à dîner… et plus si affinité. Ton tendre.

Non, ça ne va pas. Trop prévisible, pas du tout original. Et puis si on lit entre les lignes, ça fait un peu trop « Bon on bouffe ou on s’encule ? Perso moi, j’ai pas très faim. » Non, c’est beaucoup trop violent. Non faudrait que j’écrive quelque chose de plus naturel.

Ma, (à la réflexion ça fait un peu Dalton ça). Ma chérie. (oui c’est mieux ça). Je t’écris pour te dire… que je n’ai rien à te dire. En fait, je veux juste t’embrasser… et t’aimer. Et te baiser aussi si tu le permets.

Non ça ne va pas. C’est trop brut. Elle va pas apprécier. Y a que les déo BRUT qu’elles aiment. Puis à tous les coups demain c’est pile le moment où elle a ses règles. Vous avez remarqué, ça, aussi ? Comme par hasard, au moment où on ose, c’est pile le moment où elles ont leurs règles. C’est chiant. Et puis faut voir les règles, un vrai calvaire. Ne pas marcher en chaussures dans la maison, ne pas s’essuyer les mains pleines de camboui sur le torchon à vaisselle, ne pas en foutre partout sur la lunette des chiottes… olàlà, c’est compiqué ! Si je vous assure, bien viser avec la trique matinale, sans lunettes de vue ! Enfin voilà, elles ont plein de règles.

Ou alors elles ont mal à la tête. Ça aussi, c’est souvent le cas. L’autre jour, j’en avais marre, je l’ai réveillée en pleine nuit : je lui ai dit, « tiens, chérie, voilà ton aspirine ». Elle m’a dit, « mais je n’ai pas mal à la tête ». Je lui ai dit « parfait ».

Résultat, elle l’a mal pris, elle m’a viré. Elle m’a fait la morale, depuis j’ai tout compris. Je sais que les femmes ont besoin de 4 animaux dans la maison : Une jaguar dans le garage, un Lion au lit, un vison dans l’armoire et un âne pour payer les factures. Et en réalité, elles ont toutes une Panda dans le garage, un gros porc au lit, du lapin dans l’armoire, et un âne pour payer les factures.   

Bon reprenons ma lettre. Il faudrait un truc plus IN. Une lettre moderne.

Slt. J’tm grave, j’te kiff gavé, à tte. Répon stp Labiz. Ton

Non, trop court. Ça commence à m’énerver. Il faut trouver la bonne époque. Epoque Moyen-Age.

Ma chère princesse,
vous qui m’attendez du haut de votre tour,
et qui avez fait qu’en vous voyant mon sang ne fit qu’un tour,
à moi de monter vous voir à mon tour,
depuis la cour, je vous la ferai, la cour.

Votre chevalier brun.

Non ça ne va pas. Ça fait un peu trop blanche-neige. Il y a trop de tours et pas de magie. Et puis je ne suis pas chevalier. Et je ne suis même pas brun. Non, ça ne me correspond pas, le Moyen-âge. Surtout, que je ne suis même pas trentenaire. Putain, j’y arriverais pas, ça me stresse. Non, faut trouver la bonne époque. Epoque Romantique, voyons voir… 
Ma chère et tendre,
 
Vous savez à tel point je suis ému
De ne jamais vous voir un jour déçue.
Vous savez qu’il n’a pas d’égal, mon émoi
Et qu’il n’est d’égo, qui ne dise et moi, et moi, et moi.
Et go, et moi je me plante devant votre toit
Et je tremble moi, de pouvoir être avec toi
Parce que j’ai peur que tu songes à me dire… tais-toi.
Au moment où je songe à la peur de te dire « aimez-moi ».
 
Non c’est nul, ça c’est complètement has been. En plus la poésie, j’suis sûr elle ne va pas aimer. Elle va me dire que mes rimes ne riment à rien, que mes vers sont à moitié vide et que je suis tellement plein… de pieds que mes mots ne disent plus rien.

Ou alors, je sais, simple et efficace, époque préhistorique.

« Ouh, ouh , ouh, ah ah, gggnnéééé, M’gouloum gouloum ».

Ben non, c’est stupide. A l’époque préhistorique, ils n’écrivaient pas de lettres. »

Ah ça m’énerve ça ! J’en ai marre ! ça me fout en l’air. Pas de lettre. J’vais l’appeler, tu vas voir ce que tu vas voir ! Allo ! Non, ne me demande pas si ça va, ça va pas, tu me fais chier avec ta Saint Valentin de merde, t’as qu’à aller t’amuser toute seule, et pour ce qui est d’une lettre tu peux toujours aller te brosser, salope ! Comment ça, si c’est comme ça tu me quittes ? Eh bien moi aussi je te quittes, comme ça on est quitte. Voilà. Et puis tu sais quoi ? Je préfère ta mèère ! Voilà !
Ah voilà, ça fait du bien. Bon ben… j’crois que la Saint Valentin, c’est encore pas pour cette année !

Mardi 28 février 2012 à 17:30

http://tonton.cowblog.fr/images/Dsc00519.jpgLa vache fabrique 2 produits, le lait, la bouse.
Le lait, bof, on s’en fout, la bouse, ah, 2 solutions, soit elle tombe, soit elle ne tombe pas.
Elle ne tombe pas, bof, on s’en fout. Elle tombe, ah 2 solutions ! Soit elle tombe dans l’champs, soit elle tombe sur la route.
Elle tombe dans’l’champs, bof, on s’en fout. Elle tombe sur la route. Ah 2 solutions. Soit on passe par là, soit on n’y passe pas.
On n’y passe pas. Bof, on s’en fout. On passe par là ! Ah, 2 solutions, soit on la voit, soit on ne la voit pas, la bouse.
On la voit. Bof, on s’en fout. On ne la voit pas… Ah, 2 solutions. Soit elle sèche, soit elle est fraîche.
Elle est sèche, bof, on s’en fout. Elle est fraîche ! Ah deux solutions. Soit on marche dedans, soit on ne marche pas dedans.
On marche pas dedans… bof, on s’en fout. On marche dedans… Ah la vaaacheee ! Fabrique 2 produits, le lait, la bouse ! Le lait, bof on s’en fout, la bouse ! Ah, 2 solutions ! Soit elle tombe, soit elle tombe pas…

Bon, si personne n’est là pour m’arrêter moi je continue. Je ressasse, je rumine, moi ça m’est égal. Oui messieurs-dames ! Si je vous parle de vache depuis tout à l’heure, c’est parce qu’une vache, ou un taureau remarque, un taureau et une vache, au final, ça se veau ! Eh ben on dirait pas comme ça, mais c’est vachement intelligent ! Sisi, j’vous assure.  Vous savez pourquoi ? Non ?

Eh bien parce que la vache fabrique 2 produits ! Le lait, la bouse.
Le lait, bof, on s’en fout, la bouse, ah, 2 solutions, soit elle tombe, soit elle ne tombe pas...   

Mercredi 25 mars 2009 à 10:36

Mesdames et messieurs, je suis sûr que quand vous me lisez comme ça… presque sur scène… mélangeant avec tant de talent l’humour et la chanson…  dans mon beau costume de soirée… vous vous dîtes … : « ce mec là, c’est sûr … (mimiques) … … il est célibataire ! »

… Eh bien c’est vrai ! Parfaitement ! Voilà 20 ans que je suis célibataire, c’est tout de même une belle performance non ? (sourire niais) … … comment ? … pas tant que ça vu mon profil ? (figure sombre) Bon…

Alors certains ont dit, à propos de moi, s’il est toujours célibataire, c’est parce qu’il est bête ! Oui, c’était vrai au début. La première fois que je suis tombé amoureux, tous les copains me disaient : «  Vas-y, fonce ! Vas-y fonce Nico ! »... Tu parles ! … J’ai foncé oui ! J’étais blond, je me suis teint en brun… Elle ne m’a pas reconnu ! J’avais l’air malin !

Après ils m’ont dit : «  Vas-y Nico, déclare-lui ta flamme ! » … Tu parles ! … Pour lui déclarer ma flamme, j’ai sorti mon briquet ! Elle était militante anti-tabac ! Et elle m’a giflé ! Alors, vexé, j’ai voulu mettre le paquet. J’avais un copain qui était à l’armée. Il me disait toujours : « Nico, faut pas t’alarmer… , je vais arranger ça ! » Il m’a prêté son lance-flamme ! …La pauvre, elle a entièrement brûlée…

Alors c’est vrai que j’étais bête, je prenais tout au mot aussi… Enfin tout homo… tout au pied de la lettre quoi, vous m’avez compris ! Mais bon avouez que c’est quand même pas facile d’approcher une fille.

Quand t’es un mec timide comme moi, les copines que tu aimes, il y en a deux types. Soit ce sont tes meilleures amies, à tel point que c’est toi qui arrange leurs coups sans arriver à leur faire comprendre quoique ce soit sur tes sentiments. De toutes façon ça ne sert à rien, elles « préfèrent rester amies, c’est plus noble » ! … C’est plus noble… mon cul oui ! Il faut la voir la noblesse quand tu te payes tous leurs pleurs parce qu’elles sont tristes de l’avoir quitté ! Franchement, t’es peut-être noble, mais sur le moment je peux te dire que t’as surtout l’air d’un con !  Ou alors il y a les canons que tu ne connais pas et qui te font tirer la langue en pleine discussion passionnante sur le dernier Bruce Willis qui sauve le monde.

Celles-là, tu t’arranges pour être aux mêmes endroits qu’elles. Cette fille-là, tu jouis à chaque fois que tu arrives à l’approcher à moins de 10 mètres et quand elle te dis bonjour, alors là, tu atteins l’orgasme !

Arrivent alors, les techniques de drague et d’approche toutes aussi débiles les unes que les autres. Là aussi, il y a deux solutions. Soit tu as la classe, soit tu ne l’as pas. Moi ça fait 20 ans de célibat, vous avez compris dans quelle catégorie je suis…

C’est fou comment la vie est injuste ! J’en ai vu draguer et réussir avec la technique de l’hypochondriaque dépressif. (imitation du personnage pleurnicheur et tendre) « Ouais, moi tu sais je suis triste et malheureux, (snif) j’ai besoin que tu me consoles, parce que je suis très fragile ! Non mais tu comprends, je sors d’une cure psychiatrique !  En fait je n’ai pas supporté que ma mère, cette conne, m’a remplacé sans me le dire mon dentifrice par un dentifrice qui n’a même pas 1200 de ppm, et a vidé ma crème peau-sensible et mes gouttes pour les yeux. Je suis un martyr. Elle a voulu me tuer, j’en suis sûr ! Me laisse pas tout seul, j’ai besoin de toi… »

C’est débile ! Moi ma première technique est beaucoup plus simple. Tu ne bouges pas, et tu attends ! … tu attends et tu espère, tu attends qu’elle bouge… Et ça marche très souvent !!  Elle bouge, oui… pour aller voir quelqu’un d’autre ! …

On m’a dit que si je ne trouvais pas de copine, c’est parce que je suis trop le bon pote qui n’a rien à cacher et à qui il manque une part de magie, une part de mystère en moi. C’est vrai que les filles elles aiment bien les mecs mystérieux… Ceux qui ont les cheveux longs et bruns, le regard ténébreux et perdu dans des pensées inaccessibles, la musculature bien dessinée sans faire d’effort… le mystère quoi ! ça ça plaît ! Seulement moi, le seul truc que j’ai de mystérieux, c’est un gros kyste purulent au niveau de l’entre-jambe ! ! ! Alors va faire rêver les filles avec ça ! !

Bon enfin passons ! Ma deuxième technique est très médiatisée, grâce à sa contrepèterie : c’est la technique du « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis ! » Avec moi ça donne ceci : j’approche… jusque là tout va bien ! Je la suis ! ... Jusque là tout va bien ! Elle me fuit ! ... jusque là tout va bien ! Je la fuis ! ... Jusque là tout va bien ! Mais pour ce qui est du « elle me suis », ça n’a jamais marché, je ne sais pas pourquoi ? C’est bizarre !

Bon sang, j’ai pourtant du talent artistique ! C’est pas possible, je dois quand même arriver à quelque chose avec ça ! Je pourrais par exemple lui chanter une chanson ! Ben non je chante faux ! … Ah làlà, c’est pas forcément plus évident d’attirer les filles quand on est artiste. Regardez-moi ! Je suis batteur ! C’est bien batteur ! Le batteur c’est celui qui tape comme un mulet et qui fait des solos de fous qui impressionnent tout le monde. Les filles fondent pour le batteur, c’est sûr ! … Seulement à la fin du concert, le batteur, il range ses toms, et pendant ce temps, le guitariste lui pique tous ces coups… quand il a finit, il n’y a plus personne ! Et encore, là je parle des batteurs de rock. Moi je suis batteur dans un groupe de jazz. C’est à peu près la même chose, sauf que le public, ce sont des mamies de 70 ans.. Tristes perspectives…

Alors là il y en a qui me disent : «  Oui, mais c’est normal, tu ne t’engages pas assez, il faut aller au contact. Il faut être au bon endroit, au bon moment ! » Le bon endroit, c’est en soirée ou en discothèque. Le bon moment, c’est quand elle est libre. Et ça c’est pas évident. Parce que quand elle a un copain… bé c’est de suite plus délicat pour l’abordage. Et quand elle n’en a pas, elle se réfugie avec ses copines ! Bon mais admettons ! Elle se retrouve seule en discothèque à un moment. Et moi je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire, alors je prends le rôle du plus beau cador que j’ai vu dans les films Américains, je m’approche en crooner, et je lui susurre à l’oreille : « Tu danses ? ». Et là, magnifique ! Je n’en crois pas mes yeux, je vibre : elle pose son verre, elle me dit « oui » et elle se lève ! … Et là…  j’ai un petit déclic…  qui me fait réaliser que la seule danse que je sais faire … c’est celle de Rabby Jacob ! … Tu m’imagines pour draguer à inviter une fille et danser en gesticulant avec les bras et les jambes sur un des plus beau slows de Whitney Houston ? … Devant la défaite assurée, avant qu’elle ne s’approche trop de moi, je m’assois donc à sa place et lui dit : « Ben vas-y, je te regardes… ! »…

C’est trop dur l’amour. Ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas un battant. Je ne suis pas prêt pour ce genre d’expérience. Un copain m’a dit : «  tu l’invites à boire un coup, ça ne coûte rien, si elle accepte c’est bon signe ! ». Il est mignon ! Moi si je l’invite à boire un coup, si elle accepte, je ne saurai tellement pas quoi dire, que c’est pas un coup que je boirais, c’est 6 ou 7 ! Alors imagines le drame, non seulement tu passes pour un alcoolique, mais en plus tu finis complètement bourré : (mime de l’alcoolique, en geste et en voix)
« Bon…alors mainant…hips… y yy yy  fo qu’onn parl ! Tttuu mm’aaaarrrête ss…si je suuuis chiant, à ta place je m’écou…mécoutrais même p..pas ! héhé… Mmais ! Mmmmais. (se levant et se déplaçant en titubant) Je voulll..je voulais tdir que jjjjje t’aaaaaiiiiimme commm unfou… et que j’aimmmerais, ss…ss… si tu l..le veux bienn, comme l’oréal ! …héhéhé… que nnouus fassionns un b..bout de vie ensemmmmble ! Hein ? (vomissement) Beeeeeeuuuarrrr ! Aaaah ç..ça va mieeeuux ! Ahh pardoon madddemoizzeellle (s’adressant à une poubelle) , je me suis trompé de persooonne…. »

Non c’est trop dur l’approche. Bon, c’est vrai il y en a qui sont plus modernes, ils font ça par MSN, ou par SMS ! Moi c’est pas mon truc, je me vois mal écrire un SMS d’amour du genre : « jtkiffjtmpskTtrobne » Trop court pour une déclaration. Remarque, je pourrais écrire une longue lettre d’amour parfumée qui dirait pourquoi je l’aime… mais je ne sais même pas pourquoi je l’aime ! (désespéré). Et en plus je n’ai même pas son adresse !

J’ai des copains aussi qui m’ont dit qu’il faut parler de tout et de rien avec la fille, pour arriver par hasard à aborder la question des sentiments. Super technique ! J’ai essayé, avec moi ça donne ceci : «  … Et alors l’autre jour je suis allé chez le boucher, je lui ai commandé un boudin et il m’a donné un gros cuissot comme ça … et … ah ouais tiens au fait, ça me fait penser, j’voulais te dire : ça te dirait de sortir avec moi ? »…   

Non ça ne peut pas marcher comme ça, les filles, il leur faut quelque chose de plus raffiné, de plus… je ne sais pas moi, de plus poétique… Ah ben voilà je sais comment je pourrais faire ! Les filles, ce qu’elles aiment c’est la poésie ! Moi ça m’irait tout à fait de lui déclarer mon amour en lui disant un de mes poèmes ! Ouais, c’est génial ça, je vais le faire ! Je vais arriver en trombe dans la salle où elle boit son café le matin, je vais me mettre devant elle, comme, ça, et je vais lui dire… (très bohème et rêveur) : … 
                            … Imagines… que je me place là, à l’entrée de ta bulle intime…
(réfléchissant) … Et que je plonge un instant dans ton regard magnagnime…
                                Aussi pur et profond que la goutte au bord de la stalactite… 
                                Inondé par le rai infini … de ton sourire intergalactique… 
                             … voudrais-tu alors, qu’à la fin, je te nique ?!

Non décidément, ça ne va pas ! La poésie c’est trop délicat, et les filles aussi. Finalement, je vais aller me changer les idées dans un bar gay moi ! …

 

 

Mercredi 25 mars 2009 à 10:23

violence voix x est une scénette que j'avais écrite lorsque j'étais en CM2...

PERSONNAGES :2 Jeunes qui se disputent : J°1 et J°2. A réciter le plus vite possible.

J°1- Eh shnoof, qu'est-c'qu'tu crotte ma caisse, t' veux t'scratcher à la casse ?
J°2- casse-toi d'là, j'là calme ta cloche de caisse cachée, ok

J°1- ok, c'est ko qu'jvais l'caler, ton calbut en calcaire, sale canard
J°2- Canard de Camargue, camarade clochard. Ton coin m'encoque, coquet macaque

J°1- Coquette, ma claque, j'vais t'la coller contre ton corps, et court en coupant court avant le coup
J°2- Couleur forte, coco, mais incompréhensible cacophonie de courtisane

J°1- Court' tisane, mais long cassis que sera écroulé ton con sang
J°2- Concentré non, mais con et excentré, oui, compris corniaud d'cornichon

J°1- Cor aux nichons, nicotine ta copine, kéké coquin qui s'croit câlin
J°2- Canin caniche, c'est pas ta quiche que j'vais croquer, ni ton croquis calamiteux

J°1- Miteux koala, j'voudrais pas compromettre tes congratulantes condoléances
J°2- Gondoles clémence,Con de Léon. J't'acclamerai cordialement si tu combattais cont'tes conneries

J°1- Canari qui sourit, comme un cochon qui s'en dédit
J°2- Dédicacée colchique qui dans ton crâne fleurit

J°1- ris, ris, ris, comique rasé en raies, le tien n'a rien qu'un grain de riz
J°2- Dérisoire erreur ratée, pour râler sa raclée, rameur irradié

J°1- raz diététique, rouleur de roues pour un rocker enroué
J°2- enroulé au rocher, racketté cafardé tu râleras pour ranger le carré  à ramasser

J°1- Ta qu'as la cogner, vieux crapaud cabossé, j'vais m'casser, j'ai les pieds congelés
J°2- Et moi, j'ai les pieds gelés con, mais gare à toi à la prochaine gelée de coin décoincée au col du Tourmalet

J°1- Allez, salut, à bientôt, on se fait la bise
J°2- Ouais OK. Allez, salut
 

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