Mon chien était pris d’une colère canine
Depuis que j’avais été incisif avec lui
Parce que la pauvre bête, et c’est vrai qu’elle n’était pas très fine
Avait uriné sur mon canapé lit.
Nous avions tous les deux les crocs
Moi j’étais plutôt sur la dent
Un peu comme Eve après qu’elle est vu le serpent
Et ne se cachait plus pour s’amouracher de l’homme de Kro
Je lui dis impassible et fier de n’être pas l’être cédant
Lui me regardant de ses yeux de cocker
Bien qu’en vérité ce fut un berger Allemand
Je lui dis, grave comme si j’avais écris l’Odyssée d’Homère
A présent je te sortirais quand les poules auront des dents !
… C’est déjà le cas, un chercheur vient de le faire !
tonton
d'inspiration glabouniste...
Mardi 6 mars 2012 à 17:47
Lundi 5 mars 2012 à 18:44
Excusez-moi, je crois que l’hiver me rend aigri. Mais vraiment, il y a des gens qui nous tapent sur le système. Je veux bien faire semblant d’avoir une fibre sociale et solidaire, surtout lorsqu’il s’agit d’avoir les aides au logement ; je veux bien faire semblant d’avoir un amour démesuré pour l’espèce humaine, surtout si elle est en mini-jupe et fait du 95 B, mais là, franchement, j’en peux plus. Il y a vraiment des gens qui nous tapent sur le système.
Par exemple, les pauvres. Ils me font chier, les pauvres ! Surtout en ce moment ! Franchement, ça y est, dès qu’il commence à faire froid, le pauvre va faire parler de lui, dans les journaux, à la télé, partout. Et vas-y qu’on écrit 3 pages sur madame Fernande qui est SDF et qui n’a plus de place dans le centre d’accueil, et vas-y qu’on nous présente la dure journée de Martine au centre d’accueil bondé, pourtant tellement contente d’apporter un sourire et un soutien aux plus démunis… Et vas-y qu’on filme monsieur et madame El-Bachari qui eux ont un appart insalubre dans lequel ils vivent depuis 11 ans sans chauffage, avec un gros plan sur leur petite qui comme par hasard, au moment où les caméras passent, a une grosse crève et est alitée depuis 3 jours !
Mais de quoi ils se plaignent ! Si ça fait 11 ans qu’ils vivent sans chauffage, ils ont bien dû s’habituer depuis le temps, non ? Et puis cette manie de s’occuper d’eux toujours en plein hiver, ça m’énerve. Les médias, ils ne pourraient pas s’occuper des pauvres en plein été, pendant que tout le monde est en vacances et ne lit pas la presse ni ne regarde pas la télé. En plus ça serait plus original. Par exemple, sujet : Mme Fernande a un maillot de bain complètement démodé fait avec de la récup de vieux tissus, mais elle le vit plutôt bien, puisque de toutes façons elle n’a pas les moyens d’aller jusqu’à la plage ! ça au moins ça nous changerait. Moi aussi j’ai des problèmes, et c’est pas pour autant que Sud Ouest va venir en parler ! Tenez, pas exemple, moi cette semaine, j’ai dû changer toute la disposition de mon bureau, pendant mes heures de travail parce que les radiateurs ne diffusent pas assez ! Vraiment les pauvres n’ont aucun respect pour la tranquillité des riches !
Pas plus tard que ce matin, y avait une connasse qui faisait la manche au feu-rouge. Et vas-y que je te souris, que je te demande la piépièce. Mais le pauvre n’a vraiment rien compris ! Au lieu de profiter d’être au chômage pour rester bien au chaud dans son squat ou son foyer, le pauvre préfère aller trimer dehors pour quelques centimes, avec ses températures ! Franchement, le pauvre est con, c’est pas possible ! Y a vraiment des gens qui me tapent sur le système. En plus elle le voyait bien, que je n’avais qu’un billet de 10 euros sur le tableau de bord. Je ne pouvais quand même pas lui filer 10 euros. Comment je vais boire mon café, moi sinon ?
Mais plus encore que les pauvres, il y a d’autres gens qui me tapent sur le système. Les handicapés ! Ah qu’est-ce qu’ils m’énervent, les handicapés. Ils ont des mégas places de parking tout devant les magasins, ils ont des supers fauteuils qui avancent tout seuls en appuyant juste sur un bouton, ils sont assis toute la journée, ils ont du personnel qui s’occupent d’eux tout exprès, mais on vient quand même vous demander de les plaindre et de les aider ! Mais faut pas exagérer.
Mais plus encore que les pauvres et les handicapés, il y en a vraiment qui me tapent sur le système ! Ils m’énervent ! Les politiques ! Ils vont nous faire croire qu’ils veulent aider les pauvres et les handicapés ! OK C’est peut-être louable, on est humains, on veut que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. OK, mais c’est pas leur boulot, aux politiques ! Aider les pauvres, ça c’est le job des enfoirés, des restos du cœur et de la fondation abbé Pierre ! Si tout le monde se met à faire le boulot de tout le monde, c’est l’anarchie et finalement plus personne ne fait rien.
Bon heureusement, avec les politiques, il y a quand même de l’espoir. Au moins eux, ils annoncent plein de trucs, mais ils ne font pas tout ce qu’ils annoncent. Heureusement, sinon, d’un quinquennat à un autre, s’ils faisaient tout ce qu’ils disaient, ils seraient à court d’idées. Et du coup, moi aussi. Mais bon, sur ce plan là, on peut leur faire confiance, tout va bien !
Par exemple, les pauvres. Ils me font chier, les pauvres ! Surtout en ce moment ! Franchement, ça y est, dès qu’il commence à faire froid, le pauvre va faire parler de lui, dans les journaux, à la télé, partout. Et vas-y qu’on écrit 3 pages sur madame Fernande qui est SDF et qui n’a plus de place dans le centre d’accueil, et vas-y qu’on nous présente la dure journée de Martine au centre d’accueil bondé, pourtant tellement contente d’apporter un sourire et un soutien aux plus démunis… Et vas-y qu’on filme monsieur et madame El-Bachari qui eux ont un appart insalubre dans lequel ils vivent depuis 11 ans sans chauffage, avec un gros plan sur leur petite qui comme par hasard, au moment où les caméras passent, a une grosse crève et est alitée depuis 3 jours !
Mais de quoi ils se plaignent ! Si ça fait 11 ans qu’ils vivent sans chauffage, ils ont bien dû s’habituer depuis le temps, non ? Et puis cette manie de s’occuper d’eux toujours en plein hiver, ça m’énerve. Les médias, ils ne pourraient pas s’occuper des pauvres en plein été, pendant que tout le monde est en vacances et ne lit pas la presse ni ne regarde pas la télé. En plus ça serait plus original. Par exemple, sujet : Mme Fernande a un maillot de bain complètement démodé fait avec de la récup de vieux tissus, mais elle le vit plutôt bien, puisque de toutes façons elle n’a pas les moyens d’aller jusqu’à la plage ! ça au moins ça nous changerait. Moi aussi j’ai des problèmes, et c’est pas pour autant que Sud Ouest va venir en parler ! Tenez, pas exemple, moi cette semaine, j’ai dû changer toute la disposition de mon bureau, pendant mes heures de travail parce que les radiateurs ne diffusent pas assez ! Vraiment les pauvres n’ont aucun respect pour la tranquillité des riches !
Pas plus tard que ce matin, y avait une connasse qui faisait la manche au feu-rouge. Et vas-y que je te souris, que je te demande la piépièce. Mais le pauvre n’a vraiment rien compris ! Au lieu de profiter d’être au chômage pour rester bien au chaud dans son squat ou son foyer, le pauvre préfère aller trimer dehors pour quelques centimes, avec ses températures ! Franchement, le pauvre est con, c’est pas possible ! Y a vraiment des gens qui me tapent sur le système. En plus elle le voyait bien, que je n’avais qu’un billet de 10 euros sur le tableau de bord. Je ne pouvais quand même pas lui filer 10 euros. Comment je vais boire mon café, moi sinon ?
Mais plus encore que les pauvres, il y a d’autres gens qui me tapent sur le système. Les handicapés ! Ah qu’est-ce qu’ils m’énervent, les handicapés. Ils ont des mégas places de parking tout devant les magasins, ils ont des supers fauteuils qui avancent tout seuls en appuyant juste sur un bouton, ils sont assis toute la journée, ils ont du personnel qui s’occupent d’eux tout exprès, mais on vient quand même vous demander de les plaindre et de les aider ! Mais faut pas exagérer.
Mais plus encore que les pauvres et les handicapés, il y en a vraiment qui me tapent sur le système ! Ils m’énervent ! Les politiques ! Ils vont nous faire croire qu’ils veulent aider les pauvres et les handicapés ! OK C’est peut-être louable, on est humains, on veut que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. OK, mais c’est pas leur boulot, aux politiques ! Aider les pauvres, ça c’est le job des enfoirés, des restos du cœur et de la fondation abbé Pierre ! Si tout le monde se met à faire le boulot de tout le monde, c’est l’anarchie et finalement plus personne ne fait rien.
Bon heureusement, avec les politiques, il y a quand même de l’espoir. Au moins eux, ils annoncent plein de trucs, mais ils ne font pas tout ce qu’ils annoncent. Heureusement, sinon, d’un quinquennat à un autre, s’ils faisaient tout ce qu’ils disaient, ils seraient à court d’idées. Et du coup, moi aussi. Mais bon, sur ce plan là, on peut leur faire confiance, tout va bien !
Vendredi 2 mars 2012 à 17:37
- A l'O ?
- A l'O.
- C O Q P ?
- Non C RV !
- RV qui ?
- RV, au QG ?
- Quel QG ?
- C Le QG du PS.
- Ah, le QG du PS. OK, JV !
Et plus tard, au QG du PS.
- S la TVA qui J O QG du PS ?
- Non C la TIPP. LA TVA, L R. La TIPP, L J
- O T-là TVA si L R ! Pour vous C une H !
- Une H où ?
- Une H de N au Q. Laissez la TVA à l’UMP !
- Laisser la TVA à l’UMP, C laissez l’effet au FN ! c’est les RG qui l’ont dit.
- En effet, c’est un K.
- C même l’ABC d’un PDG comme vous.
- Oui, on ne va pas s’A-B-C à ça. Mais faut voir avec la DRH
- OK ? Mais la TVA des CD !
- Elle est DCD. La TVA D CD est DCD, comme la TVA des DVD, et même des VHS.
- Hi hi hi hi !
- Pourquoi un tel I si pauvre ?
- C’est un i grec, avec le cou vert de dettes
.
Pendant ce temps là à l’ONU, ça va beaucoup plus vite. Ils ont un train d’avance, c’est pour ça !
- Est-ce NCF ?
- Non, c’est le FMI, les AOC et la FAO n’ont pas saisi le CAC comme l’UNICEF !
- Mais le plus important, c’est l’AIEA. Là ! C’est un cas !
Même chose chez les syndicats.
- Que dit la CFDT
- L dit comme la CGT et FO. Il n'y a que la CFE-CGC et FO qui se sont exprimé correctement.
Chez la Gynéco :
- G mal à mon point G
- OK, je V voir ce que je peux fff R
A la gendarmerie :
- Un K sur la RN10
- OK on Y va, on l'Ora sur la E75, ou O pire sur la A13.
- C à cause du poste G4 qui est HS.
En entreprise :
- C la SARL qui a coulé ?
- Non C la SA depuis qu' L é HT par la COOP, L a por T plainte contre X.
Les parents d'élèves :
- Pour les K I é, C la FCPE ou la PEEP ?
et après ià l'école, en dictée, le prof...
- L'obsolescence désavouée des matériaux n'est pas un phénomène dont les entreprises souhaitent faire abstraction, bien au contraire. Il est même des disciplines spécifiques dans le calcul de cette inévitable massification des objets tombés en désuétude.
Bon le langage des lettres, c’est pas mon truc. Je ne suis pas en phrase avec lui. On peut dire que c'est un langage qui me math !
- A l'O.
- C O Q P ?
- Non C RV !
- RV qui ?
- RV, au QG ?
- Quel QG ?
- C Le QG du PS.
- Ah, le QG du PS. OK, JV !
Et plus tard, au QG du PS.
- S la TVA qui J O QG du PS ?
- Non C la TIPP. LA TVA, L R. La TIPP, L J
- O T-là TVA si L R ! Pour vous C une H !
- Une H où ?
- Une H de N au Q. Laissez la TVA à l’UMP !
- Laisser la TVA à l’UMP, C laissez l’effet au FN ! c’est les RG qui l’ont dit.
- En effet, c’est un K.
- C même l’ABC d’un PDG comme vous.
- Oui, on ne va pas s’A-B-C à ça. Mais faut voir avec la DRH
- OK ? Mais la TVA des CD !
- Elle est DCD. La TVA D CD est DCD, comme la TVA des DVD, et même des VHS.
- Hi hi hi hi !
- Pourquoi un tel I si pauvre ?
- C’est un i grec, avec le cou vert de dettes
.
Pendant ce temps là à l’ONU, ça va beaucoup plus vite. Ils ont un train d’avance, c’est pour ça !
- Est-ce NCF ?
- Non, c’est le FMI, les AOC et la FAO n’ont pas saisi le CAC comme l’UNICEF !
- Mais le plus important, c’est l’AIEA. Là ! C’est un cas !
Même chose chez les syndicats.
- Que dit la CFDT
- L dit comme la CGT et FO. Il n'y a que la CFE-CGC et FO qui se sont exprimé correctement.
Chez la Gynéco :
- G mal à mon point G
- OK, je V voir ce que je peux fff R
A la gendarmerie :
- Un K sur la RN10
- OK on Y va, on l'Ora sur la E75, ou O pire sur la A13.
- C à cause du poste G4 qui est HS.
En entreprise :
- C la SARL qui a coulé ?
- Non C la SA depuis qu' L é HT par la COOP, L a por T plainte contre X.
Les parents d'élèves :
- Pour les K I é, C la FCPE ou la PEEP ?
et après ià l'école, en dictée, le prof...
- L'obsolescence désavouée des matériaux n'est pas un phénomène dont les entreprises souhaitent faire abstraction, bien au contraire. Il est même des disciplines spécifiques dans le calcul de cette inévitable massification des objets tombés en désuétude.
Bon le langage des lettres, c’est pas mon truc. Je ne suis pas en phrase avec lui. On peut dire que c'est un langage qui me math !
Jeudi 1er mars 2012 à 17:08
Elle était blanche, moi j’étais noir.
Elle m’inspirait, c’était le soir
Elle était vierge, plus pour longtemps
Je la regardais juste pour l’instant.
Je me suis approché, elle était pliée.
J’étais froissé, du coup elle aussi.
Je l’ai caressé, elle n’a pas rosi
Elle m’a vexé, je l’ai jetée.
Elle était blanche, moi j’étais gris
Elle ressemblait à l’autre, mais en plus abouti
Elle était un peu plate
Mais elle avait l’air bonne pâte.
J’étais déchiré, mais elle aussi
Elle gisait sur la table
J’aurais préféré que ce fusse sur du sable
Elle aurait préféré rester vierge à vie
J’ai sorti mon instrument de torture
Rigide compagnon du creux de ma main
Il s’est approché d’elle d’un air plus très sûr
Et a doucement expulsé son chagrin
De longues heures se sont passées
Dans ce bureau un peu enfumé
Il l’a longtemps chatouillé
Elle s’est laissée faire sans broncher.
Elle était entièrement recouverte
Elle sera plus tard offerte
Elle n’a même pas saigné
D’une larme j’ai signé.
Elle était noire, moi j’étais blanc.
Elle était belle, mon âme était en sang
Elle tremblait, ou alors c’étaient mes mains
Je l’ai enveloppée, elle s’en ira demain
A présent j’étais en pleurs
Elle était parfumée à je ne sais quelle fleur
Mais peu importe la violence de ma plume
Et de mon mal, au fond, je l’assume
Je l’ai remplie, ça m’a vidé
Elle aura quand même tout supporté
Ma page blanche devenu pleine
Ma lettre d’amour qui restera vaine.
Elle m’inspirait, c’était le soir
Elle était vierge, plus pour longtemps
Je la regardais juste pour l’instant.
Je me suis approché, elle était pliée.
J’étais froissé, du coup elle aussi.
Je l’ai caressé, elle n’a pas rosi
Elle m’a vexé, je l’ai jetée.
Elle était blanche, moi j’étais gris
Elle ressemblait à l’autre, mais en plus abouti
Elle était un peu plate
Mais elle avait l’air bonne pâte.
J’étais déchiré, mais elle aussi
Elle gisait sur la table
J’aurais préféré que ce fusse sur du sable
Elle aurait préféré rester vierge à vie
J’ai sorti mon instrument de torture
Rigide compagnon du creux de ma main
Il s’est approché d’elle d’un air plus très sûr
Et a doucement expulsé son chagrin
De longues heures se sont passées
Dans ce bureau un peu enfumé
Il l’a longtemps chatouillé
Elle s’est laissée faire sans broncher.
Elle était entièrement recouverte
Elle sera plus tard offerte
Elle n’a même pas saigné
D’une larme j’ai signé.
Elle était noire, moi j’étais blanc.
Elle était belle, mon âme était en sang
Elle tremblait, ou alors c’étaient mes mains
Je l’ai enveloppée, elle s’en ira demain
A présent j’étais en pleurs
Elle était parfumée à je ne sais quelle fleur
Mais peu importe la violence de ma plume
Et de mon mal, au fond, je l’assume
Je l’ai remplie, ça m’a vidé
Elle aura quand même tout supporté
Ma page blanche devenu pleine
Ma lettre d’amour qui restera vaine.